La Dépêche de Kabylie : Melle Madar, vous revenez du tournoi de Naïrobi où l’équipe nationale avez été éliminée par le Kenya. Un commentaire ?ll Melle Madar : Ecoutez, il y a certes des phénomènes difficiles à accepter, mais qui en fait sont bien explicables et en plus. Il y a eu cette longue préparation au tournoi de Naïrobi qui a duré plus d’un mois et qui est venu également s’y greffer. Mais l’élément dominant et déterminant, c’est la désignation de l’arbitre soudanais pour officier la grande partie entre l’Algérie et le Kenya, qui est à mon avis contestable à plus d’un titre et qui est pour beaucoup dans la précipitation de notre chute, j’allais dire voulue et programmée.Vous avez donc joué contre l’arbitre également ?ll La partie s’est déroulée dans une salle où le public était estimé à quelque 9 000 spectateurs, la pression était à son paroxysme et de par sa partialité, ce référée a démobilisé notre groupe qui, certes, s’est bien défendu mais n’a pu se concentrer pleinement.Pourtant, on dit que vous étiez meilleures ?ll Avec des joueuses comme Draâ, Tsabet, Oukazi, Oulmou, Benkhelfellah, Mansouri, Hammouche, j’en oublie, l’effectif est l’un des meilleurs de tous les temps, mais face aux aléas dont nous avons fait face : cela n’a pas suffit et cela nous désole au plus haut point.Ça n’est pas un problème de coaching comme on le sous-entend ?ll Absolument pas. D’ailleurs, Mohamed Lamine a prouvé que même seul à la barre technique, il a su répondre et gérer au mieux tous les impondérables qui ont surgi. Un dernier mot sur l’avenir de cette formation.ll C’est une formation qui a besoin d’une sérieuse prise en charge sur tous les plans, elle dispose de tout pour faire une très bonne figuration à l’échelle internationale.
M. Oulhadj