Le terrorisme routier ne cesse de faire des victimes. Malgré les mesures draconiennes exprimées au Conseil des ministres, qui a vu l’intervention et ce, pour la première fois, du président de la République lors de son audience au ministre des Transports Amar Tou – des mesures qui seront prises à partir de l’année prochaine, notamment une loi concernant la circulation des poids lourds, qui sont souvent derrière des accidents mortelles –, c’est un bilan macabre qui a été enregistré mercredi soir par la Gendarmerie nationale. Il s’agit de 17 accidents de la circulation qui ont causé huit morts et quatorze blessées, survenus durant la journée de mercredi sur les routes du pays. Il est à savoir que les 17 accidents mortels ont été enregistrés dans les wilayas de Chlef, Bouira, Médéa, Mostaganem, Mascara, Ain Temouchent et Laghouat, a précisé la même source, ajoutant que les accidents corporels ont été répartis à travers les wilayas de Djelfa, Souk-Ahras, Sétif et El-Tarf. Ces accidents ont occasionné également des dégâts matériels à 23 véhicules, dont 19 véhicules de tourisme, 3 camions et un tracteur, a-t-on appris. Comme d’habitude, l’excès de vitesse, le refus de céder la priorité et les dépassements dangereux, mais aussi les manœuvres dangereuses et le manque de visibilité par endroit, demeurent les causes essentielles de ces accidents.
Des mesures radicales sont prévues pour l’année prochaine afin d’atténuer cette hécatombe sur nos routes, tout en attendant la mise en vigueur de ce fameux permis à points, la multiplication des radars sur nos routes, et d’autres mesures. Enfin, il est à savoir que notre pays est cloué toujours à la première place au Maghreb et en Afrique, avec plus de 4000 morts chaque année.
Y. Maouchi