La galère du mardi matin

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Traverser la localité de Barbacha, un mardi matin, est une véritable galère que subissent de façon hebdomadaire les usagers de cet axe routier. L’étroitesse de la chaussée, accentuée par des files de voitures stationnées de part et d’autre en ce jour de souk, rend la circulation très difficile, ce qui soulève quelquefois l’ire des passagers. Ce marché hebdomadaire en question et qui devait faire l’objet d’un transfert vers un autre site, occupe toujours la petite placette du centre de Barbacha, traversée de surcroit par la RN 75, dont le trafic tous azimuts est très dense. Aussi, l’absence d’agent de l’ordre public dans cette localité, pourtant chef-lieu de daira, n’a fait qu’encourager les stationnements anarchiques et les débordements de tout bord. Même les agents de la garde communale qui intervenaient naguère durant les jours de marché ont aujourd’hui déserté les lieux, laissant les passagers les plus pressés, nerfs à fleur de peau se transformant en petits débrouillards pour se faufiler parmi ce beau monde.

N. Touati

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