Le Syndicat national des praticiens de la santé publique a relevé dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction le succès des actions enclenchées par ses adhérents pour améliorer leurs conditions de travail.
“On relève avec fierté le niveau de mobilisation exemplaire qui a accompagné l’appel à la grève cyclique entamé en novembre dernier.
Un mouvement de protestation qui s’est prolongé un mois durant pour se clôturer, dans le respect des résolution du conseil national extraordinaire réuni à Alger le 10 décembre en cours”, souligne le communiqué. Tout en appelant à poursuivre ses actions, le syndicat (SNPSP) a appelé l’ensemble de ses adhérents d’entrer une autre phase de débrayage qui prendra effet selon le communiqué le 21 décembre en cours.
Une grève ouverte jusqu’à l’aboutissement de la plate-forme des revendications relatives aux conditions de travail et au statut particulier.
Hormis la situation d’urgences médicalement établies, le Syndicat national des praticiens de la santé publique affiche une autre requête qui comporte des réclamations relatives à l’environnement du travail. Pour cela, le syndicat compte faire de cette requête, l’objet de leur contestation. Le syndicat informe que plusieurs activités de soins seront gelées à partir de demain. Les activités concernées sont : les activités de prévention y compris la remise des bilans des différentes activités, les activités d’enseignement et de formation. La grève touchera également les réunions des conseils médicaux, des comités et des commissions siégeant sous l’autorité des EPSP, des EPH, ou des DSP. Le Syndicat national des praticiens de la santé publique prévoit ainsi de boycotter toute participation à des rencontres organisées par le ministère de la Santé, de la Population et de la Reforme hospitalière.
A. Slimani