Les commerçants se roulent les pouces

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La multitude de projets d’utilité publique se réalisant à la sortie Est de Lakhdaria notamment le CFPA, le nouveau réseau d’assainissement, et les aménagements urbains, sont différemment apprécies des résidants, en termes de désagréments et de gênes qu’ils créent sur le terrain. Les habitants de Tizi Lvir par exemple accédant par ce tronçon de route mis sens de dessus-dessous, ressentent les dérangements occasionnés par la concentration de travaux dans ce secteur, mais ne sont aucunement pénalisés par le déroulement des activités de ces diverses entreprises.

Par contre, la centaines de commerçants au moins exerçant au niveau de cette rue de la sortie Est de Lakhdaria en ont tellement marre de cette interminable besogne, que l’idée de fermer boutique ne cesse de remuer dans leur esprit, un ras-le-bol, dit avec colère un commerçant “qui est amplement justifié, cela va faire bientôt 12 mois que l’accès n’est plus possible”, du fait des fosses creusées au bord du trottoir, et que l’on n’a ni bitumé, ni remblayé, explique t-il “la clientèle ne stationne plus a proximité de nos magasins, elle fait ses achats ailleurs”. Le mouvement habituel de passagers venant, qui, pour s’approvisionner en denrées alimentaires, qui pour prendre un repas dans les nombreux restaurants, ajoute celui-ci “à déserté complètement ces lieux encombrants, et dépourvus de parking”.

Le comble dans tout cela, selon lui, c’est qu’en fin d’exercice 2009, les contributions viendraient peut-être les taxes des mêmes impositions que les années précédentes. “Notre erreur à nous, est de n’avoir pas adhéré à l’association des commerçants, celle-ci aurait pû transmettre notre doléance à la direction des impôts” reconnaît-il. En agissant en rangs dispersés, chacun pour soi et Dieu pour tous, plutôt que de faire de cet imprévu une cause commune par le biais de ladite structure – qui leur aurait établi une carte moyennant 500 DA de cotisations, les vendeurs se sont privés eux-mêmes d’un soutien non négligeable, une mauvaise posture, fait remarquer le concerné “où il est impossible à tout un chacun de défendre sa cause devant l’administration”. Néanmoins, on dit par ci, et par là, dans les milieux concernés de Tizi Lvir, que certains d’entre eux se seraient adressé à l’institution chargée de ces affaires, et que cette dernière aurait promis de tenir compte du climat de crise régnant sur place.

A. Chérif

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