Hier matin, les habitants du village Laâzib à Akbou, ont fermé l’PC. Depuis 1958 à ce jour, les citoyens n’ont aucun papier à leur nom, pas d’acte de propriété, ni l’autorisation de construction d’après un citoyen du village.
Un village de 1 500 habitants aujourd’hui, qui revendique l’extension du village, l’éclairage public, des arrêts de bus, en un mot des moyens pour survivre.
Le village est totalement négligé par les autorités concernant la construction des logement sociaux, les aides à l’autoconstruction, et surtout l’aménagement des routes car, il faut le dire, ce village n’est pas relié aux autres villages et totalement isolé. Même si les habitations sont électrifiées, il semblerait qu’un câble électrique tombé à même le sol depuis une quarantaine d’années n’a fait l’objet d’aucun intervention à ce jour, de la part des services concernés malgré les maintes requêtes des citoyens. Ceci est ressenti comme du mépris par les habitants de ce village.
L. Otmani