Si le gaz naturel fait sa pénétration même dans les villages de haute montagne, à Draâ El Mizan, plus d’une trentaine d’habitations attendent toujours leur raccordement au réseau.
Il s’agit de celle située au sein de la cité commandant Mohamed Boulaouche connue sous le nom de la cité Caper. “Nous avons pourtant remis une lettre au ministre de l’Energie en 2005 lors de sa visite au lotissement social où il a donné le coup de starter au profit du gaz naturel. Depuis, personne ne s’est enquis de notre situation”, nous a signalé un habitant de ladite cité. Et d’ajouter : “Avec le froid, nous souffrons beaucoup. Alors que nos voisins ne dépensent que peu d’argent pour cette énergie, nous réglons une facture salée. Pas moins de trois bouteilles de gaz par semaine à raison de deux cents trente dinars l’unité. Faites le calcul pour tout l’hiver”. Si ces citoyens réclament cette commodité, ceux de la localité d’à côté dite les Boumriche interpellent les autorités à ce sujet. “La station qui alimente même Boghni et d’autres communes se trouve à deux pas de nos maisons, mais malheureusement, nous n’entendons que le sifflement du gaz. Parfois, on sent même ses émanations. Nous lançons un appel au wali par le biais de la presse afin de prendre cette doléance en considération”, nous a déclaré un résident, habitant en face de cette station. “Il est temps de prendre ce problème au sérieux. Sinon, nous agirons autrement”, a souligné un autre intervenant. En tout cas, ces citoyens réitèrent leur demande aux autorités locales afin de leur inscrire un projet dans ce sens. “Nous ne sommes pas dans une zone éparse où accidentée. Il y a des accès partout. Ce ne sera pas un nouveau projet, mais ce n’est qu’une petite extension qui ne dépasse pas mille cinq cent mètres linéaires”, a conclu une dernière personne.
A Draâ El Mizan, il faut dire que mêmes des villages de la périphérie ont bénéficié de cette commodité. On citera à titre d’exemple Ouled Messaoud et les hameaux environnants.
Amar Ouramdane