L’explosion a secoué vers 22 heures une coopérative immobilière située au niveau du lotissement Ameyoud, sur le boulevard des Frères-Beggaz. Les cinq locaux commerciaux, composant le rez-de-chaussée de l’immeuble ainsi que les deux appartements du premier étage ont été complètement soufflés par la déflagration qui n’a pas épargné le deuxième étage dont les deux appartements ont été également touchés. par la forte explosion.
Selon des témoignages, l’une des victimes décédée a été éjectée de son appartement du premier étage pour se retrouver de l’autre côté de la route.
Les habitants affirment que les éléments de la Protection civile se sont déplacés tardivement. A leur arrivée, la victime et les deux autres ont été déjà évacuées. Contactée, la cellule de communication de la Protection civile soutient que le service a été saisi à 22 h 38.
Il est à signaler que la Protection civile n’a fait état que de deux morts.
La population locale indique qu’il y en a eu trois. Il s’agit donc, en plus de la malheureuse personne qui a été éjectée – elle répondrait aux initiales Y.M., d’un jeune homme âgé de 27 ans (S. Massinissa), qui était de passage au moment de l’explosion, la troisième victime n’a pas été identifiée. Parmi les 13 blessés dont les blessures sont jugées plus ou moins graves, on dénombre 3 hommes, sept femmes, et trois enfants.
Aux dernières nouvelles, une commission d’enquête a été installée afin de déterminer les circonstances exactes de cette explosion qui a jeté l’émoi dans toute la région. Pour plus d’un, la piste d’une fuite de gaz reste la plus plausible.
Des témoins affirment qu’une odeur de gaz a été sentie à l’entrée de l’immeuble avant l’explosion.
On soutient d’ailleurs que Sonelgaz a été saisie en fin de journée de dimanche, sur le sujet. Un agent de cet organisme a même été dépêché sur les lieux entre 19 h et 20 h, disent les habitants. “Il a promis de revenir aujourd’hui (hier ndlr)”. C’est dire que le constat de fuite de gaz a été confirmé.
Quoi qu’il en soit, l’incident a été désastreux et sanglant, la panique a atteint son paroxysme.
La nouvelle qui a fait le tour de toute la wilaya de Tizi-Ouzou a mis en deuil toute la région qui n’en revient pas encore.
M. O. B.