Ces journées sont organisées par Algerian Petrolium Institute (IAP).
Etaient présents à ce grand événement des personnalité et des experts en la matière, dont le docteur S. Khebrei, directeur général de l’IAP, Mohamed Meziane, P-DG de Sonatrach et Noureddine Bouterfa, P-DG du groupe Sonelgaz. Lors de son allocution, M. Khelil dira que chaque année Sonatrach lance, exécute et réceptionne des centaines de projets de toutes tailles et de toutes natures dans toutes ses activités opérationnelle et au sein de ses structures fonctionnelles. A titre d’exemple, le grand projet Medgaz – la construction d’un gazoduc sous-marin qui va de Beni Saf, sur la côte algérienne, jusqu’à Almeria, sur la côte espagnole – sera mis en service dès les premiers mois de l’année prochaine, assure le ministre. Et d’ajouter : “J’accorde à la mémorisation et au partage des connaissance résultant des expériences acquises dans les études, la réalisation et la conduite des projets du secteur, une grande importance.” Notons que ce projet s’inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre des principes définis dans les textes de loi visant le développement et la modernisation de l’industrie nationale des hydrocarbures, de l’énergie et des mines. Dans le même ordre d’idées, il est bon à savoir qu’un grand groupe industriel minier est en cours de création, un projet auquel l’Etat donnera, selon le conférencier, les moyens à même de lui permettre de valoriser le potentiel minier national.
La formation des formateurs, cheval de bataille du secteur
C’est pourquoi le secteur accorde une importance particulière au renforcement de la formation à travers les établissements existants, les nouvelles institutions créées ou en cours, ou encore via le partenariat avec des institutions de formation de renommée internationale. Ce sont les formations de spécialisation dans le commercial, le projet management, l’application de nouvelles technologies dans l’exploration et la production, afin de valoriser les ressources énergétiques et minières avec une augmentation de production pour satisfaire les besoins en croissance de l’économie nationale. En outre, la réalisation de projets énergétiques restera, pour les années à venir, un grand défi à relever.
De son côté, le P-DG de Sonatrach s’est montré satisfait de voir sa société – première en Afrique – bénéficier de cette nouvelle opportunité qui lui offre de bénéficier en tant qu’entreprise et de faire bénéficier ses cadres, ses spécialistes et ses managers, individuellement et collectivement, de ces synthèses et des meilleures pratiques dont elles sont les vecteurs. “Les trois projets avec lesquels l’IAP a choisi d’inaugurer ce nouveau volet de son portefeuille de prestations nous intéressent de façon toute particulière, car il s’agissait au moment de leur lancement de projets tout à fait nouveaux pour Sonatrach, conçus et réalisés dans des formes inédites de partenariat national et international tant du point de vue de leur configuration que de leur réalisation’’, a-t-il souligné. Dans le même sillage, il est à savoir que deux sur les trois projets présentés, auront été les portes d’entrée de Sonatrach sur de nouveaux segments stratégiques d’activité, à savoir l’eau dessalée et l’électricité. “Ces deux projet figurent parmi les opérations industrielles et financières qui participent dans la diversification de notre portefeuille d’activités, dans le contexte de restructuration du secteur des hydrocarbures, et de l’électricité’’, enchaîne-t-il.
Les travaux de ces trois journées d’étude constituent le point de départ de ce vaste et important projet de l’appropriation de la connaissance, de générations de professionnels et d’experts du secteur, l’objectif recherché étant la capitalisation des expériences, bonnes ou mauvaises, et du savoir-faire acquis et accumulé durant les différentes phases d’un projet et ce, dans le but de transférer aux cadres l’ensemble de ces informations en vue de réduire les délais de réalisation, les coûts et pour une meilleure prise en charge des projets par les entreprises.
Ce qui permettra de faire face aux défis de plus en plus complexes dans ce secteur.
Y. Maouchi
