A Aït Yahia Moussa, quels que soient les projets accordés aux villages pour l’amélioration du réseau routier, l’insuffisance persiste. Dernièrement, la population d’Ivouhènene a fermé la mairie de la localité pour demander des opérations de revêtement et d’assainissement. Après des discussions entre les deux parties, il a été convenu de reprendre langue avec l’entreprise détentrice des opérations afin de lancer les travaux.
Il faut rappeler dans cet ordre d’idées que le revêtement de deux axes routiers l’un vers Ath Slimane et l’autre vers Ivouhréne a été inscrit dans le cadre du plan “urgences incendies de l’été 2008” en béton bitumineux, c’est-à-dire en tapis sur deux distances : l’une de mille cinq cents mètres linéaires et une autre sur trois kilomètres cinq cents. Pour en savoir plus sur cette situation, nous avons pris attache avec le maire d’Aït Yahia Moussa, Rabah Menguellet.
Ce dernier nous a appris qu’après le déplacement du directeur de la STP et l’entrepreneur sur les lieux, les travaux ont été lancés dans les deux villages. “Même le week-end, l’entreprise travaille”, nous a dit une autre source. Quant à l’assainissement, il faut dire que la commune d’Aït Yahia Moussa dont le nombre de village s’élève à plus d’une quarantaine sans compter tous les hameaux n’a presque pas d’assainissement complet si bien que l’APC avait déjà engagé une étude technique en vue d’obtenir un vaste programme.
“Dans certains villages, il y a des réseaux, mais ils sont vétustes. Il faudrait un plan Marshall pour toute la commune.
De nombreux citoyens n’ont pas encore de cabinets d’aisance presque après un demi siècle d’indépendance”, a souligné un autre intervenant. Alors que pour le gaz de ville, on n’en parle pas encore dans cette commune dont la grande partie se trouve en zone rurale.
Amar Ouramdane