Les problèmes opposant les transporteurs de voyageurs à l’APC d’Aïn El Hammam, ressemblent à une histoire sans fin. A chaque fronde des premiers, les seconds répondent par des solutions conjoncturelles, sans lendemain. Cette fois-ci, c’est à l’Est que le bras de fer qui semble parti pour durer, a réapparu. Depuis lundi dernier, les propriétaires de fourgons desservant Michelet, à partir d’Ath Bouyoucef et d’Ifrhounène, sur un trajet de sept kilomètres se sont mis en grève illimitée. Le problème relatif à l’aire de stationnement, objet d’un litige l’an dernier, refait surface, cette fois-ci, de façon plus accrue. Les intéressés qui nous ont joint, nous expliquent que désormais, il leur est interdit d’effectuer des manœuvres de demi tour à leur arrivée à Michelet. Et qu’une fois, après avoir débarqué leurs clients, les fourgons sont obligés de revenir à leur point de départ vers Ifrhounène. “A l’arrêt, quatre places, seulement nous sont réservées alors que le parc desservant Ifrhounène et Ath Bouyoucef est composé de plus d’une soixantaine de véhicules. Si vous ne trouvez pas de place libre, vous êtes alors contraints de refaire le tour de Michelet-ville”, nous explique un gréviste. “Ce qui, avec les embouteillages qui y sont fréquents, représente au bas mot, une demi-heure de temps”. Par ailleurs, le P/APC de Aïn El Hammam aurait répondu négativement à leur demande d’audience. “Nous voulions seulement, lui transmettre nos propositions”, avoue notre interlocuteur qui saisit l’occasion de notre présence à Ifrhounène pour nous en parler. “Vu le nombre de transporteurs qui desservent Aïn El Hammam, nous demandons, sans être la cause d’une quelconque perturbation du plan de circulation, une station, pouvant recevoir une douzaine de fourgons à destination de notre localité”, concluent nos interlocuteurs qui, rejoints par les transporteurs de voyageurs d’Ath Bouyoucef, continuent leur mouvement de grève tout en observant, quotidiennement, un service minimum assuré par cinq à six d’entre eux.
A. O. T.
