Le problème des décharges sauvages de différents coins de la localité, notamment au chef-lieu devient de plus en plus inquiétante aussi bien pour les citoyens, que pour les autorités locales de la commune de Tizi n’Tleta.
En effet, les passagers en empruntant la route reliant les deux communes Tizi n’Tleta et Aït Bouaddou constatent une décharge sauvage qui grandit au fil des temps, au bord de la route.
A cet effet, les riverains ainsi que les lycéens (lycée situé à 25 m) se plaignent de l’insalubrité, car des odeurs nauséabondes se dégagent, causant plusieurs désagréments mettant en danger la vie de ces derniers. “Nous sommes vraiment gênés par cette décharge, car elle attire les insectes et favorise la propagation des maladies, des odeurs indésirables se dégagent surtout en été, nous vivons dans la souffrance et nous craignons que cette situation dure très longtemps”, déplore un habitant du chef-lieu de la commune. Contacté par nos soins, le P/APC, M. Souam, nous a fait savoir que le projet en question est au stade d’études et le montant global pour sa réalisation a atteint 15 milliards de centimes. “La contrainte de l’opposition a freiné l’avancement du projet, comme ce fut le cas dans plusieurs communes de la wilaya de Tizi Ouzou, aucun coin (quartier) ne veut abriter dans ses environs une décharge publique. Nous ne comprenons pas pourquoi tout le monde refuse cette décharge qui sera contrôlée”, a déclaré le P/APC.
Notre interlocuteur ajoute qu’“outre l’entretien du chef-lieu et ses artères, à l’instar d’autres villages, se pose le problème du devenir des déchets solides évacués quotidiennement par les ménages. Cette situation nécessite une prise de conscience des différents risques que représentent les déchets, non seulement sur l’environnement mais aussi sur la santé des citoyens. Pour résoudre ce problème, l’aménagement d’une décharge communale contrôlée s’impose comme une nécessité absolue afin d’éradiquer toutes les nuisances et désagréments suscités et générés par l’exploitation de la décharge sauvage”, ajoute-t-il. Cette opération a été retenue dans le cadre des plans communaux de développement (PCD).
Mouloud Zerbout
