Ce n’est pas du tout le même climat d’ambiance et de farniente qui règne tout au long de l’été car malheureusement elle ne dure que deux ou trois mois au grand maximum. Passée cette période, la grande bleue commence à s’agiter. Les vacanciers quittent la région et voilà qu’Azeffoun se vide et plonge dans un silence qui durera neuf longs mois. Tout se fait alors au ralenti dans les activités commerciales, et ce dans tous ses genres, soit touristique comme l’hotellerie ou la restauration, le commerce ou autres se mettent au rythme nonchalant de la saison hivernale.
Les plus touchées par cette inertie qui s’installe et instaure toutes ses lois avec douceur, ce sont les jeunes, malgré toutes les richesses naturelles de la région, grande bleue, douceur de climat de la Méditerranée, mais l’oisiveté n’épargne personne, tous les gens sont cernés et bercés dans ses bras, le centre culturel Tahar-Djaout qui reste une scène déserte sans acteurs, ni animateurs. Aucune activité culturelle ou artistique n’est programmée dans son enceinte, le centre donc n’honore guère le nom de l’illustre poète et écrivain l’immense et inoubliable Tahar Djaout. L’auberge de jeunes qui est réservé uniquement à offrir le prestige et l’aise pour les vacanciers qui viennent passer leur séjour, sinon les Azeffouniens n’ont guère profité malgré qu’il existe des échanges entre auberges sur le territoire national. Un seul club sportif l’ESA qui ne peut aucunement absorbé cette masse de jeunes désirant pratiquer le sport, les autres disciplines ont le mal d’exister comme le karaté do qui a dévoilé tous les talents de certains jeunes qui ont pu relever les défis et de se classer avec triomphe sur la scène nationale, le volley ball qui s’exerce au sein de la salle Omnisport avec des catégories réduites mais avec des résultats très satisfaisants, par contre le taikwando se pratiquent timidement.
Absence de toutes autres activités culturelles comme le théâtre, la musique ou un club informatique. Avec tous ces manques au quotidien et la passivité des gens habilités à changer ce climat et recréer l’ambiance colorée et propice à l’activité culturelle et artistique et redynamisation des efforts de tout le monde sont la bienvenue afin d’apaiser cette souffrance au quotidien et remplir le vide sidérique ambiant nonchalant de la saison hivernale.
Sahnoune Karim
