Le 10 décembre 2009, l’EPSP de Sidi Aïch a réagi à notre article paru le jour même dans nos colonnes sous le titre : “Chemini, la clinique de tous les soucis”. Par le biais d’un fax parvenu à notre rédaction, l’EPSP tient à préciser que des travaux de réfections ont été demandés au P/APC de Chemini, à savoir l’étanchéité, la peinture et autres retouches à même de permettre l’occupation permanente des lieux par un agent paramédical. Plus loin, l’EPSP assure avoir pris contact avec le chef de la daïra par le biais d’une lettre analogue (copie) mais sans suite, malheureusement. Finalement, l’EPSP tient à préciser que l’unité de Semaoune est fonctionnelle, prenant à témoin des statistiques qui font foi.
Suite à cette mise au point, et par souci d’équité entre l’EPSP et l’Association des parents d’élèves, nous nous sommes dirigés vers l’unité en question pour en revenir avec un constat qui est toujours le même, immuable et surtout lamentable. Aucun travail n’a été entrepris au sein de l’unité. En témoin oculaire, les portes de l’unité sont fermées et de nombreux citoyens se déplacent jusqu’à la polyclinique de Chemini pour divers soins. Renseignement pris, les horaires d’ouvertures sont indistinctes, une heure ou deux par jour, comme par caprice. Un enseignant du primaire de Semaoune avoue avoir pris son bébé de quelques mois se faire vacciner loin de Semaoune. Bref, cette situation qui va de pire en pis porte un coup fatal à une population déjà démunie de nombreuses structures et enfonce les plus vulnérables dans un dénuement social intolérable et une fragilité effroyable.
T. D.