Souvent des équipes de football ou autres sports à Draâ Ben Khedda se heurtent aux manques divers en matériel permettant de répondre aux exigences d’une pratique sportive plus ou moins adéquate dans toutes disciplines données. Le football reste la catégorie de sport la plus exigeante en la matière et où, l’USM Draâ Ben Khedda en tête, la plupart des clubs en souffre le plus, comme les autres pépinière, école de football, ou l’ES-DBK, l’équipe chère à Ighil Azegwagh, un village de la commune de Draâ Ben Khedda, sis au pied du mont Sidi Ali Bounab. Et dans cette région, pour progresser, évoluer, accéder – aux jeux sportifs, comme sur les sentiers et les terrains – il faut crapahuter durement et avoir les moyens à même de vous propulser, ou, à défaut, quelque bienfaiteur, sponsor, ou finance de l’Etat pouvant vous aider. A Draâ Ben Khedda, ces moyens sont “sporadiques“, voire rares. Néanmoins, certaines de ces “petites“ écoles qui ont souvent formé, et forment encore, des grands au niveau national ou international, n’échappent pas à l’œil d’un de leurs anciens élèves et joueurs ; nous voulions montrer du doigt, au loin, un certain Maghrissi Brahim, qui a fait ses classes à l’USM Draâ Ben Khedda, à la JSK, au MC Alger, à la JS Bordj Menaiel…, aujourd’hui entraîneur, à l’âge de 33 ans, des cadets à Nanterre, en France. Ayant un cœur gros “comme ça !“, suivez mon geste ! comparable à celui de notre mordu, comme il n’y en a pas, de “son“ Mirabeau, nous voudrions nommer Ahcène Aïboud, dit “Baba Ahcène“. Celui-ci est toujours ici, dans sa ville natale, mais malade, et il continue de dépenser, le reste de son énergie, consumée toute pour Draâ Ben Khedda, au profit de… Draâ Ben Khedda.. Sacré Baba Ahcène ! Nous désignions donc Brahim Maghrissi, actuellement à l’étranger, mais qui vient une ou deux fois, voire plus, par an, dans sa ville natale, l’ex. Mirabeau, où, à chacun de ses “pèlerinages“, notre bienfaiteur en sport, ne venait jamais les mains vides, ou, si vous voulez, avec le dos de la cuillère. Brahim n’osait repartir sans avoir remis auparavant, tantôt des gilets pour entraîneurs, tantôt des ballons, tantôt des kawis, des maillots, jusqu’aux survêtements, pour les enfants, comme pour les jeunes athlètes, des écoles et pépinières de football, dans la ville qui l’a vu naître et grandir. Le président de l’ASC-USM Draâ Ben Khedda, Nacer Aït Chaouche, un autre bonhomme qui ne sacrifie pas moins de sa personne pour les clubs de l’ex. Mirabeau, voue, à l’égard de ces gens, un grand respect de par leur “honorables qualités humaines et sportives à la fois, et qu’on ne peut oublier…“. Les Yahia Bouchakour, Moh Zamoum, Mustapha Mahiout, le vieux Dda-Salah, et tant d’autres fans de l’ex Mirabeau, ont, tout en remerciant ceux qui contribuent, de près ou de loin, pour la réémergence de l’USM-DBK, autrement dit son retour à son véritable rang des grands, “souhaitent et attendent, de tout leurs cœurs, un rétablissement total dans sa santé pour notre grand Baba Ahcène“, quelque peu fatigué ces derniers temps et surtout sérieusement ébranlé après la défaite, à domicile, la semaine dernière, de son équipe de cœur devant celle de nos voisins, l’ES Draâ El Mizan sur un score de 1-5. Mais, le football est ainsi fait : les victoires, les défaites, des échecs, le spectacle, le don de soi, l’amour, le fair-play, le loisir, les loisirs… Et c’est pour ça qu’il est le Sport Roi.
Antar Boufatis