Les déboires de la section boxe

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Contrairement aux autres clubs de la wilaya où le sport toutes disciplines confondues, connaît un développement à la hauteur des attentes de ses acteurs et responsables ; le SRB Tazmalt vit en ce début de saison sportive, une situation d’instabilité des sections volley-ball et boxe. C’est ainsi donc qu’à l’exception du football qui reprend peu à peu pour s’imposer parmi “l’élite” en raison de son retour fracassant, la section volley-ball va briller encore une fois par son absence sur la scène sportive et ce, pour la catégorie senior. Une disparition justifiée par les athlètes en “l’absence de moyens”, alors que les dirigeants ont qualifié leurs exigences de “chantage” telles que, prime de match et indemnités, au moment où le club traverse une crise financière. Pour parer à cette “fuite” que le directoire appelle de “non événement”, les responsables du CSA, à leur tête M. Bessai Mohand, ont opté pour la formation en petites catégories afin de permettre une relève de qualité à même de relever les défis et assurer la continuité de la section au sein du club. L’autre section qui vit depuis le début de la saison les pires moments de son histoire est celle de la boxe, qui a failli disparaître à son tour, si ce n’était le sacrifice et la bonne volonté des dirigeants du SRBT qui l’ont maintenue malgré la situation peu reluisante dans laquelle elle se débat en raison de la dégradation de son matériel au niveau de la voûte communale, parce que les dirigeants ont qualifié “l’extra au club SRBT”.

Face à cette situation que vit la section, son président M. Hocine Mokrani, qui avait déposé sa démission nous dira : “Effectivement, j’ai déposé ma démission car je ne pouvais plus continuer dans ces conditions là, mais j’ai pu revenir sur ma décision en cédant face aux diverses sollicitations du directoire, ne serait-ce que pour sauver la bonne image du noble art à Tazmalt”. Même si les conditions de travail ne sont pas réunies et risquent de ne pas l’être dans les jours à venir, Chikh El Hocine, qui constitue la cheville ouvrière de la section est revenu à de meilleurs sentiments pour continuer sa mission en compagnie de Chougui Mohamed, l’entraîneur infatigable auquel tout le mérite revient pour tous les titres arrachés par ses pugilistes mais sans aucune reconnaissance, plus encore il a eu à assurer son poste sans aucune rémunération qui reste pourtant un droit le plus absolu.

Enfin, et pour parer à toute éventuelle disparition de cette discipline, il est temps que des mesures sérieuses et urgentes soient prises pour éviter la mort plus que certaine du noble art dans cette région au palmarès très riche, dont la dernière remonte à la saison écoulée où le pugiliste Benhimi Zahir a remporté la coupe d’Algérie et médaille d’or au championnat national avec l’art et la manière parmi toutes les grosses cylindrées qui ont pris part à la course aux trophées.

Achiou Lahlou

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