Ce n’est certainement pas de cette manière que les citoyens de Maâtkas finiront par passer un hiver au chaud.
Les bonbonnes de gaz butane et les interminables chaînes devant les dépôts de gaz ont encore de beaux jours devant.
Même si la commune a officiellement bénéficié de cette commodité et même si l’étude de la première tranche est ficelée depuis un certain moment déjà et même si encore le projet est définitivement confié à différentes entreprises, le lancement attend toujours. L’attente et le retard tendent à devenir un calvaire persistant. Les habitants du chef-lieu communal et du voisinage immédiat doivent encore patienter. Quant aux villages les plus éloignés, l’heure n’est pas encore venue. Il va falloir attendre plus longtemps, puisque même le projet n’est pas inscrit. Les Maâtkis, tout comme leurs frères de la Kabylie, doivent encore se débrouiller avec les moyens de bord, au risque de mettre leur vie en danger et de s’exposer aux émanations nocives des combustibles archaïques, à savoir le gaz butane et le bois de chauffage. Il est à rappeler que la wilaya de Tizi Ouzou enregistre un nombre important de morts par asphyxie pendant cette année.
Selon les révélations des services de la Protection civile. Pour mettre les citoyens à l’abri et leur permettre de passer un hiver sans prendre de risque, il est grand temps de raccorder les villages et les villes de la Kabylie au gaz naturel. Après tout, les sacrifices consentis par ceux-ci en valent beaucoup plus.
H. T.
