Malgré les nouvelles dispositions radicales prises à l’encontre des chauffards et autres “apprentis pilotes de formule 1”, on ne peut pas vraiment dire que les mesures effraient outre mesure les contrevenants au code de la route.
Hier matin encore, alors que c’était la rentrée pour les écoliers, collégiens et lycéens ainsi que leurs professeurs, un bouchon de plusieurs kilomètres s’était formé sur la RN 5, à l’entrée d’oued Dhous. Difficile d’arriver à l’heure pour tout ce beau monde lorsqu’on sait que cet embouteillage a duré une bonne partie de la matinée. Même scénario à l’approche de l’intersection du CW 127 reliant Sour El Ghozlane au chef-lieu de wilaya jusqu’au barrage fixe de la gendarmerie où il est quasiment impossible de rejoindre la ville de Bouira. Malgré la présence renforcée des gendarmes, de nombreux chauffards doublaient en deuxième, troisième et même quatrième position pour finalement se rabattre à la vue des gendarmes. Le plus bizarre, et les automobilistes s’interrogeaient à juste titre, pourquoi aucune sanction n’a été infligée aux conducteurs imprudents, ceux-là même à l’origine de ce bouchon. Pourtant impensable de croire que les gendarmes n’ont pas vu les infractions commises sur un tronçon aussi court et devant leurs yeux. Le panneau “stop” en premier lieu, qui avertit les automobilistes de la RN 5 que la priorité est accordée aux véhicules sortant de l’autoroute. Le deuxième panneau “interdiction de doubler”, sans parler de la signalisation au sol et de ligne jaune continue, sont autant d’infractions qui ont pu être constatées sans pour autant être sanctionnées. Il faut dire que la sortie d’autoroute qui traverse la RN 5 demeure un endroit plus que dangereux, sans parler de l’intersection CW 127 et RN 5 qui représente le point noir de la circulation routière. Les services de la DTP ainsi que les forces de l’ordre public sont vivement interpellées pour juguler cet embouteillage qui ternit l’image de la ville de Bouira. Une ville qui commence à peine à renaître.
B. D. B.