Le rendez-vous est donc d’ores et déjà pris pour un Yennayer de fête en folie. La deuxième formule du Zénith est quasiment bouclée puisqu’il ne reste que quelques places à prendre si ce n’est déjà complet. L’image précède déjà le spectacle dans les esprits avec une salle pleine comme un œuf, des couleurs, de la vie, du mouvement, la foule en liesse, des drapeaux, des décibels, une lumière qui vous fait traverser du jour à la nuit, la galaxie en un rien de temps, et puis Allaoua, là, juste devant les yeux… se lâcher. De plus, pour l’accompagner, un plateau de choix a été concocté avec les RIMK (113), Lotfi Double Kanon, Ali Amrane, Taous Arhab, Brahim Medani, Les frères Teghri, Moh Dahak… Forcément, une telle affiche ne laisse jamais indifférents. Elle promet de source ! “Tout est prêt pour le grand rendez-vous. Je dirais juste à ceux qui n’ont pas encore assuré leurs places, franchement ce n’est pas sûr qu’ils trouvent des billets le jour J, alors qu’ils fassent vite pour réserver pendant qu’il est encore temps. On en est vraiment aux dernières.” Billal Chegra l’une des chevilles ouvrières de la boîte Méga Net productions, promotrice du spectacle, promet que les choses sont envisagées en grand. Rien n’est laissé au hasard. Tout est prévu pour réussir un big show : une grande scène et un grand orchestre pour accompagner Allaoua et ses invités, un ballet de danse, une sonorisation top, un kit de lumière pour en rajouter de l’éclat au spectacle, un grand écran pour mieux apprécier les mouvements de l’artiste et une énorme ambiance de plaisir et de fête… En résumé, cela n’a pas d’autres qualificatifs, c’est tout simplement à ne pas rater. Comme l’ont d’ailleurs toujours été les spectacles de Allaoua : phénoménaux ! L’artiste a cette force de drainer les grandes foules et de ratisser large chez un public sans limite d’âge. Il est aimé des jeunes et des moins jeunes, garçons et filles, on vient pour lui en famille, et on repart toujours comblé… On se rappellera toujours son premier Zénith en 2009 à guichets fermés, une vingtaine de jours avant le rendez-vous du spectacle. Ce fut exceptionnel ! Une première prouesse jamais réalisée jusque-là par un artiste kabyle. Allaoua l’a fait. C’était du temps de Tamgharthiw, un de ses tubes phares. Depuis, le beau gosse n’a rien perdu de son charme, encore moins de son succès. Enchaînant avec Assed Assed Ar Ghuri, l’autre réussite signée durant l’été dernier, Moh sera contraint de se produire à Tizi-Ouzou dans un stade pour éviter l’émeute. Ils étaient près de quinze mille fans à venir s’entasser debout au vieux stade de la ville. Une soirée folle, folle comme Tizi n’en avait jamais vécu. Ce dimanche, l’ambiance ne risquera pas de baisser non plus. A l’intérieur du Zénith, ça chauffera, ça décollera, c’est sûr, on chantera, on se déhanchera c’est certain. Le spectacle, on le voit déjà d’ici. Allaoua face à près de sept mille personnes, forcément ça explosera… A l’extérieur, les retardataires seront certainement encore cette fois nombreux à faire le piquet devant les entrées de la salle qui affichera complet. Si vous ne voulez pas rater ce spectacle grandiose, vous savez ce qui vous reste à faire : réservez vos places pendant que c’est encore possible. Faites-le tout de suite. Car demain, c’est quasiment certain, il ne vous suffira pas de payer votre billet pour l’avoir. Mais au préalable avoir la chance d’en trouver.
Djaffar C.