L’arrêt réservé aux fourgons de transport de voyageurs de la commune de Saharidj au niveau du chef-lieu de la daïra de M’chedallah est loin de répondre aux normes requises pour cette activité, c’est un endroit qui comporte de nombreux dangers pour les voyageurs et ceux qui ont optés pour ce lieu donnent l’impression d’avoir fait peu de cas de la sécurité des usagers de cet arrêt, qui n’est en fait qu’un vulgaire terrain vague, et n’a bénéficié d’aucun aménagement. En plus de son exiguïté, c’est un terrain pris en sandwich entre deux grands virages, que sépare une distance de moins de 80 m des virages qui empêchent toute visibilité pour les autres automobilistes qui empruntent ce tronçon de la RN 30 dans les deux sens.
Le terrain étroit ne pouvant contenir tous les fourgons qui desservent l’ensemble des villages de la commune de Saharidj, d’où l’obligation de faire descendre les voyageurs directement sur la chaussée, ceux qui quittent le fourgon ont à peine 1 m d’espace ; au-delà du trottoir, c’est un talus de 2 m qui constitue un piège qui guette les voyageurs, il suffirait d’un faux-pas pour se retrouver en bas du talus semé de tessons de bouteilles, de pierres et toutes sortes de morceaux de fer. Parmi les voyageurs figurent des femmes enceintes, d’autres portant des nourrissons dans leurs bras, et enfin des personnes âgées, une chute grave, en ces lieux, aurait des conséquences graves, mais cela ne semble pas préoccuper aucune des autorités chargées de la sécurité des citoyens, à commencer par ceux qui ont choisi ce dangereux endroit pour en faire un arrêt de bus.
Ensuite, ce sont les services de sécurité chargés de la voie publique qui occupent tous les endroits névralgiques de la ville de M’chedallah mais ne se manifestent que rarement au niveau de cet arrêt coupe-gorge, enfin les services des travaux publics dont le siège est à 20 m du lieu indiqué et qui sont concernés au même titre que les autres organismes étatiques de la sécurité des usagers de cette route, n’ont pas jugé nécessaire l’aménagement de garde-fous, de glissières ou une quelconque barrière de protection. L’APC de M’chedallah, qui est la principale concernée par cet état de fait relaté, sachant que cet arrêt est situé à l’intérieur du périmètre urbain de la ville de M’chedallah, doit réagir avant que ne se produise un accident fâcheux au niveau de ce dernier qui n’est même pas signalé par des plaques.
Oulaid Soualah
