L’agence postale de Tinebdar souffre de l’absence de moyens. Malgré les efforts déployés par le chef de l’établissement et le préposé pour assurer le bon fonctionnement de toutes les opérations et répondre aux besoins des citoyens de façon rapide et efficace, l’étau se resserre de plus en plus pour laisser place au dépassement et à l’incompréhension.
Aussi bizarre que cela puisse paraître, malgré la forte affluence qu’enregistre cette agence, elle ne compte comme effectif qu’un receveur et un préposé.
Près de 1000 personnes par mois retirent leur paie dans cette agence, s’ajoute à cela, un nombre important de mandats, l’accueil et l’information des clients ; règlement et l’acquittement des factures et autres services.
Reste que le client est le plus pénalisé notamment en période d’échéance. L’agence est opérationnelle depuis 1985 pour devenir aujourd’hui un établissement en plein exercice de quatrième classe ; l’affluence est en hausse mais les moyens et l’effectif ne suivent pas la cadence : pis, on relève même l’absence d’un agent de nettoyage. “Chose inadmissible pour un établissement notamment en cette période de pandémie pour une administration qui gère des milliards !” s’exclame un client de l’agence. L’agence postale est-elle considérée comme un service public pour lequel le personnel en place est tenu d’assurer les missions qui lui sont confiées sans toutefois y déployer les moyens nécessaires ? A noter enfin, que les lignes téléphoniques et de connexion à l’Internet sont saturées au grand désespoir des clients.
Souad B.