Les dernières intempéries qui se sont abattues sur la région, ont comme de coutume, engendré des désagréments (des soucis) à la population. Si la neige n’est pas tombée en grande quantité, le verglas a, par contre, rendu les routes impraticables. Ni les bus assurant le ramassage scolaire, ni les fourgons de transport et encore moins, les véhicules particuliers n’ont quitté les garages. La plupart des établissements scolaires de la commune de Aïn El Hammam n’ont pas assuré les cours de dimanche dernier. Les établissements scolaires, tous paliers confondus, sont demeurés portes closes. Si certains ont renvoyé les élèves après avoir constaté la défection de la plupart de leurs camarades et de nombreux enseignants, d’autres n’ont, même pas, pris la peine d’ouvrir le portail. Il a suffi de quelques flocons de neige tombés la nuit et vite verglacés par des températures négatives de ces jours derniers, pour que tout soit perturbé.
Les administrations n’ont assuré le service qu’après l’arrivée tardive de leurs employés, bloqués dans les villages. Habitant, en effet, loin de la ville, ils ont dû s’y rendre à pied pour rejoindre leurs postes de travail.
Les magasins n’ont levé leurs rideaux qu’à partir de dix heures. Notons que cette fois, les journaux sont arrivés à l’heure et le lait distribué la veille, n’a pas connu de tension. Pour qui connaît la région, les perturbations créées par le gel, font partie du quotidien des habitants en période hivernale. Elles sont vécues de la même manière à chaque hiver alors que les autorités devraient prendre leurs précautions de la même manière à chaque hiver alors que les autorités devraient prendre leurs précautions pour faciliter ne serait-ce que la circulation automobile. Les engins “de type pelle” ne suffisent pas à faire face à la situation. Le salage, aux aurores, demeure la solution la plus efficace pour faire fondre le verglas.
A. O. T.
