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Les travailleurs ferment le siège de la DOU-Centre

Les récents évènements qui ont secoué l’université particulièrement au niveau des œuvres sociales laissent justement présager une instabilité qui ne fera qu’envenimer la situation dans un établissement qui a besoin, plus que jamais, de sérénité. Cette fois, ce sont les travailleurs affiliés à la coordination syndicale des œuvres universitaires-Centre, qui ont observé, trois jours durant, une grève que les syndicalistes de l’UGTA veulent cyclique. Le mouvement de protestation, entamé mardi dernier, a été ponctué avant-hier de la fermeture du siège de la Direction des œuvres universitaire-Centre. Les syndicalistes qualifient l’action de réussite malgré la défection de pas moins de trois sections syndicales puisque la grève a été menée par celles des résidences universitaire Didouche-Mourad (cité univesitaire 2500 lit Oued-Aïssi, celle de Boukhalfa et celle de M’douha). Selon une déclaration des grévistes qui nous a été remise, il est surtout signalé la non-tenue des engagements pris par le directeur des œuvres universitaires Centre à propos des revendications socio-professionnelles des travailleurs. “Nous allons continuer notre action de manière cyclique jusqu’à satisfaction des revendication contenues dans la plate-forme remise aux responsables”, indique l’un des travailleurs grévistes. Par ailleurs, certains campus universitaires connaissent aussi le même mouvement de grève à l’image de celui de Boukhalfa dont les étudiants sont en grève depuis déjà plus de trois jours pour protester, entre autres, contre leurs mauvaises conditions de travail. Avant eux, ce sont les étudiants de la faculté des sciences de gestion qui ont observé un arrêt de cours pendant une semaine. Certains “anciens” voient cette instabilité “endémique” qui caractérise la vie à l’université de Tizi-Ouzou comme un signe de bonne santé vu l’historique de la contestation qui a permis à ses cadres “syndicaux” de s’affirmer et de s’imposer sur le plan politique. D’autres regrettent ce qui se passe et se disent “choqués” par le niveau “très bas” qu’a atteint le débat dans un établissement qui a été de tout temps à l’avant-garde de la lutte, à tous les niveaux et sur tout les plans.

Omar Zeghni

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