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Une structure remise sur rails

Après trois ans d’abandon, le complexe sportif de Tizi-Gheniff est devenu le seul endroit fréquenté par les jeunes de la région. Depuis mai dernier, le CSP commence à remplir les missions qui lui sont dévouées. Et ce n’est pas un hasard, mais c’est beaucoup plus grâce aux efforts du directeur de cette structure en la personne de M. Lounès Méziani, un cadre de la jeunesse bien connu dans ce domaine. “Depuis mon installation, je n’ai pas cessé de remettre cette structure sur les rails. Grâce à mes relations avec les autorités, je peux vous dire qu’il y a quand même du changement. J’ai en parallèle établi un règlement intérieur pour ce CSP”, nous a déclaré en premier lieu ce cadre de la jeunesse. Preuve à l’appui de nombreuses sections y sont domiciliées. On citera les sections de full contact, de karaté do, de boxe, de handball toutes affiliées à l’OTG et l’association Dragon avec sa section de Yussein Kan budo. Il faut dire que d’autres sections ont promis de lancer leurs activités au sein de ce CSP ouvert pour tous. “Il y a une section de jeux d’échecs et de hip-hop qui seront créées incessamment. Une dame fait du porte à porte afin de lancer une section d’aérobic”, nous a annoncé Lounès Méziani. Avant de nous énumérer les quelques aides qui vont bientôt arriver. “Nous avons des promesses de l’ODEJ de Tizi-Ouzou de nous apporter quelques aides qui seront consacrées à faire de petites réparations dans les sanitaires et réparer les serrures des portes. Nous aurons aussi un petit matériel tels les manteaux et autres”, a-t-il ajouté. Notons, par ailleurs, que mademoiselle Tazekrat, une psychologue, a un point d’écoute où elle traite des cas qui se présentent à elle. Et à Lounès Méziani de conclure : “En tout cas, nous sommes à la disposition de tout le monde. J’appelle toutes les associations culturelles et sportives qui veulent y organiser des activités qu’elles seront les bienvenues. Pourvu qu’elles fassent leurs demandes au moins quarante-huit heures avant, afin que je puisse déprogrammer les séances qui y sont prévues.”

Amar Ouramdane

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