Le siège de l’APC de Aïn Zaouia est depuis plus de 4 mois sans électricité en raison de la coupure du courant opérée par la Sonelgaz. Le recours à cette mesure radicale est justifié, en son temps, par le non paiement des factures concernant des travaux de réalisation de nouveaux réseaux d’alimentation au centre-ville. Depuis, malgré les tentatives des services de l’APC de négocier un éventuel rétablissement du courant, le plus vite possible, l’intransigeance du partenaire commercial, qui apparemment réclame la totalité de la somme due, à savoir 90 millions de centimes. Conséquement à cela, cette institution publique subit quotidiennement des dysfonctionnements, créant ainsi de la lassitude au sein du corps des travailleurs de l’administration, non pas parce qu’ils n’ont plus certains conforts comme la climatisation et le téléphone, mais essentiellement à cause de l’absence de l’outil informatique. En effet, ce manque est ressenti par tous les services en se débattant chaque jour pour procéder à la saisie des documents administratifs. D’ailleurs, concernant ce fait, il y a lieu de signaler que les micro-ordinateurs ont été transférés dans un bureau aménagé du parc communal, et ce, pour parer au plus urgent comme l’établissement de l’état des salaires des travailleurs. Par ailleurs, du côté des citoyens, on admet mal cette situation, on arrive à peine à admettre qu’une institution censée être au service de la collectivité soit pénalisée par une autre relevant du secteur public. En tout état de cause, la tolérance zéro appliquée par la Sonelgaz vis-à-vis des petites communes cache en fait une réalité mal connue du citoyen,. Elle se résume en l’incapacité d’honorer certaines dettes générées dans le passé. C’est le cas de la commune de Aïn Zaouia, puisque le contentieux l’opposant à la Sonelgaz est le fait des exécutifs précédents. Sinon, les actuels responsables ont apparemment honoré toutes les factures de consommation que ce soit celle concernant les établissements publics où l’éclairage public.
M. Haddadi
