Devant le “non-respect des engagements”, pris au début de l’année, par les autorités locales, les parents d’élèves de l’école du centre de Aïn El Hammam ont, lors de l’assemblée générale de samedi dernier, pris un ensemble de mesures en signe de protestation contre “les conditions dans lesquelles s’effectue la scolarité de nos enfants”, disent-ils.
Dans une déclaration qui nous a été remise, le collectif des parents accuse les autorités de n’avoir “rien entrepris malgré leurs promesses” pour remédier à la situation de leur école. “Les différentes demandes d’audience que nous avons adressées aux différentes autorités sont restées vaines, mais le directeur de l’académie nous a promis de transmettre nos doléances”, précise notre interlocuteur.
Comme nous l’avions rapporté au début de l’année scolaire, les élèves de l’école en question, ont été affectés à la Maison de jeunes “en attendant les résultats des expertises du terrain et éventuellement, la réhabilitation des locaux”. Ce qui, d’après les promesses “ne durerait pas plus de trois mois”.
Ne voyant rien venir, au bout de trois mois, les parents réunis en assemblée générale, ont décidé d’entamer “une grève pour amener les autorités à s’intéresser à notre cas”, indiquent les protestataires.
Ainsi, dimanche matin, les élèves ont été dirigés vers leur ancien établissement qu’ils comptent réinvestir. Devant l’école, nous avons écouté les doléances des concernés qui ne cessent de rappeler que leurs enfants, entassés à près de cinquante par classe, grelottent de froid dans des locaux mal chauffés.
Les élèves sont en outre exposés aux intempéries dans la cour de récréation n’ayant pas de préau, sans compter le danger auquel, ils sont exposés en traversant la route nationale, deux fois par jour.
Quelle que soit l’issue du conflit, le grand perdant comme toujours, demeure l’élève qui accumule du retard dans le programme.
A. O. T.
