Ouenoughi Boubekeur : “Un rêve qui se concrétise”

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La Dépêche de Kabylie : Présentez- nous votre club

Ouenoughi Boubekeur : Le Rugby Béjaïa Club est une association nouvellement créée, on a eu notre agrément le 16 mars 2008. Le club renferme quelques 80 adhérents dont 20 filles avec un staff technique composé de Mr Idri, DTS et ancien joueur de rugby en France qui cumule 10 ans de pratique, Mr Lounis, entraîneur, Mr Achour et Mr RABHI, éducateurs et arbitres.

Peut-on connaitre quelles sont les activités que vous avez organises tout au long de cette période ?

La 1ère opération organisée par le club sont les journées portes ouvertes sur le rugby au stade de l’unité maghrébine les 31 mai et 1er juin 2008 avec une participation forte de prés de 1200 jeunes, c’est une réussite totale. Au mois de décembre 2008, on a eu la visite d’un technicien sud-africain pendant 2 jours au terme de laquelle nous avons tiré profit de leur longue expérience dans la discipline. Concernant la compétition, nous avons participé au tournoi d’Oran, mai 2009, avec comme résultat une 2ème place, Organisé le Beach Rugby à El-Maghra, sous le haut patronage de Mr le wali et la DJS en collaboration avec Eurl CHELOUAH PUB, avec une 2e place en cadets, 1ère place en minimes, 1ère place chez les filles, victoire de la sélection des joueurs immigrés contre la sélection de Béjaïa. Le club a rencontré pas mal de problèmes d’ordre organisationnel et structurel durant la saison écoulée ce qui a valu le renouvellement du bureau directeur avec l’arrivée du sang neuf en son sein pour redynamiser son fonctionnement.

Peut-on connaitre les objectifs du club à long et court terme ?

Notre but principal est la formation des jeunes rugbymens et pour atteindre cet objectif, la formation des éducateurs est primordiale. Tous les clubs sur le territoire national (au nombre de 10) se sont manifestés pour décrocher une formation d’entraineur sous couvert du MJS et dispensée par un instructeur international de rugby au mois de mars prochain et qui sera sanctionnée par un diplôme de 1er degré international. Concernant les compétitions, il est convenu de participer le 12 février prochain au tournoi national d’Alger en catégories minime et cadette, suivi d’un 2ème tournoi à Oran et Alger au mois de mars pendant les vacances scolaires. Pour fêter les 2 ans du club, nous envisageons d’organiser le 16 mars prochain un festival de rugby pour les écoles primaires en collaboration avec la direction de l’éducation de Béjaïa. Pour clôturer la saison en cours, le club envisage d’organiser la 2ème édition du Béjaïa Beach Rugby au mois de juillet prochain avec la participation de la sélection nationale de rugby et d’un ou deux clubs étrangers qui ont déjà émis le vœu d’y participer.

Avez-vous les moyens de votre politique ?

Pour les moyens humains, la pate existe, mais concernant les moyens matériels, cette année nous respirons mieux avec la subvention de la DJS et de l’APW mais qui reste insuffisante pour atteindre nos objectifs, il ne faut pas trop chercher la lune pour notre 2ème année car avec la volonté de chacun on peut arriver à réaliser beaucoup de choses, la preuve les résultats de la saison écoulée ont été positifs avec des moyens très insuffisants si ce n’est l’apport de quelque particuliers qu’on ne remerciera jamais assez. En attendant la subvention de l’APC on a pu équiper tous les adhérents (joggings, chaussures et tenues de jeu). Bientôt il y aura la création d’une fédération nationale pour concrétiser le souhait de toute une génération de jeunes savourant la pratique du rugby depuis prés de 2 ans de sacrifice, le rugby est une discipline comme toutes les autres. Cette réflexion est faite car le fait de voir ce club avancer et réussir le pari d’un groupe jeune et dynamique, a fait beaucoup de jaloux qui n’arrêtent pas de nous mettre les bâtons dans les roues.

Ces personnes sont manipulées et utilisées par des gens qui n’ont jamais réussi dans leur carrière sportive pour cela le club voudrait juste leur dire : en sport, être jaloux n’est pas le fait de mettre les bâtons dans les roues qui va vous rendre fier, il faut plutôt faire mieux que nous et essayer de créer un autre club de rugby pour faire profiter le maximum de jeunes délaissés, qui ont besoin d’une occupation sains qui les éloignera des fléaux sociaux

Quel est votre dernier mot ?

Pour conclure, la contribution des autorités locales et les sponsors est la bienvenue.

Je veux tout juste remercier nos jeunes adhérents et surtout merci à leurs parents car ce n’est pas facile de voir leurs enfants pratiquer un sport méconnu chez nous mais qui, avec la volonté de tout le monde, aura sa place dans le mouvement sportif, je remercie le PDG d’ Alcost et surtout le staff technique et les dirigeants qui veillent sur la bonne marche du club.

Entretien réalisé par Zahir Hamour

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