Bouteflika insiste sur le développement de la recherche scientifique

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Le Conseil des ministres tracera les grandes lignes de l’achèvement du plan quinquennal, et où bien des ministres seront sermonnés, et se verront reprocher les retards accumulés dans la livraison des projets toujours en cours. Mais un secteur tient à cœur à Bouteflika, l’enseignement supérieur et surtout la recherche scientifique, où une enveloppe conséquente lui sera consacrée comme l’a souhaité le président, qui a affirmé depuis Sétif que « la recherche est seule garante de l’ère après-pétrole » en mettant l’accent sur les chercheurs qui devraient disposer de toutes les conditions avantageuse en Algérie. « Il est impératif de faire revenir les chercheurs qui ont quitté l’Algérie, et ce en leur assurant s’il le faut le double du salaire qu’ils perçoivent à l’étranger « .

Le prochain Conseil des ministres qui se profile à l’horizon aura à traiter divers sujets, notamment l’enseignement supérieur, dont une nouvelle stratégie dans le cadre du système LMD sera adoptée. Rachid Harraoubia, a insisté lors des assises nationales sur ce volet, en privilégiant une réforme de formation à moyen et long terme, caractérisée par des licences professionnelles, mais aucune autre information n’a filtré du côté du département de Herraoubia, si ce n’est l’introduction d’un système plus performant, et de ce fait qui sera ancré dans un environnement plus lisible au niveau international.

En effet, une évaluation d’étape sera appliquée, et ce à travers un processus ascendant associant les enseignants et les étudiants depuis le département jusqu’à l’université avec au bout la tenue d’une session spéciale des conférences régionales.

Ces assises qui vont se multiplier viseront en premier lieu à imprégner une démarche rationnelle d’adaptation de l’université algérienne aux réalités socio-économiques. Pour cela, le ministère de l’Enseignement supérieur accordera un intérêt particulier, et de ce fait financier jamais accordé auparavant à la recherche scientifique, en faisant contribuer la communauté scientifique basée à l’étranger, comme l’a suggéré le président de la République depuis Sétif. Concernant ce volet, l’Etat ne lési-nera pas sur les moyens pour faire revenir en Algérie ses scientifiques, et une enveloppe conséquente sera débloquée pour cela. Dans ce cas-là, des mesures incitatives de transfert des produits de la recherche scientifique et du développement technologique vers l’environnement économique seront prises. Dans ce sens, chaque université sera équipée de moyens modernes, et de laboratoires dédiés à la recherche, moyens matériels et humains qui vont veiller au transfert des technologies.

Hacène Merbouti

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