Construits en plein centre-ville de la commune de Tizi n’Tleta, les 26 logements sociaux participatifs sont actuellement dans un état, le moins que l’on puisse dire, déplorable !
D’aucuns s’interrogent sur les raisons du silence et la “passivité” des responsables du site devant ce qui peut s’apparenter à un vrai désastre par les occupants des logements mais surtout pour l’environnement immédiat.
Depuis leur réception en 2008, une partie de ces logements n’est pas encore dotée de l’énergie électrique ni même un réseau d’assainissement, ce qui rend le site tout simplement invivable.
Les autorités locales de la daïra des Ouadhias sont-elles conscientes des dangers, et des multiples désagréments que cette situation engendre pour les familles occupant les logements ?
Ces dernières, si ce n’est l’obligation et le besoin pressant, disent ne jamais envisager de résider dans une cité dépourvue du minimum vital pour une vie décente. C’est dire que c’est vraiment un cri de détresse que lancent la dizaine de familles propriétaires des LSP en direction de toutes les parties, promoteurs, APC de Tizi n’Tleta, daïra des Ouadhias et les autorités de la wilaya afin de mettre le hola à une situation qui n’a que trop duré.
Pour ce qui est du réseau d’assainissement, c’est la présence d’un établissement scolaire juste en bas des logements qui empêche la réalisation du réseau. “Nous avons tenté plusieurs solutions, sans que cela n’apporte un changement. Vous pouvez constater des égouts à ciel ouvert, ce qui est un danger pour les bambins scolarisés au niveau de l’école primaire. Nous avons saisi à maintes reprises les autorités locales, daïra et APC sans qu’elles ne bougent le petit doigt. Nous souhaitons vivement que le wali, ou bien des directeurs de son exécutif puissent se pencher sur notre cas. C’est vraiment désolant de vivre dans de telles conditions”, nous dit un résident de la cité des 26 logements, indigné.
Des solutions existent, il manque peut être la volonté pour les concrétiser…
B. T.