Site icon La Dépêche de Kabylie

Mode de recrutement et cursus obsolètes

La prospection en interquartier est certainement le lieu par excellence où il faut repérer ses jeunes talents mais pour cela il faut d’abord toute une armada de techniciens d’une part pour effectuer ce travail colossal qui certainement n’aboutirait pas pour l’heure, aux raisons que les véritables talents de perspectives ne se trouvent plus dans la rue, mais incorporés dans des clubs. D’autre part, il faut donc sacrifier tous ceux-là qui ont fait leurs bases dans des écoles et qui sont plus aptes à être présélectionnés. C’est donc à ce niveau qu’il faudrait piocher et surtout aider ces écoles et les doter de moyens et d’outils conséquents pour poursuivre ce travail, de recrutement et de formation qu’elles accomplissent souvent sans lendemains.La création d’écoles, de collèges et de lycées sportifs doivent être effectuée sur places, et complétée par des structures régionales, et enfin nationales. Si un élève quel que soit son âge est reconnu apte au niveau de son club, il doit être admis à l’école de sa localité où il doit être pris en charge à ce niveau pour y accéder progressivement aux échelons supérieurs.La spécialisation de ces écoles de base qui seront les lieux de regroupemenbt de tous les athlètes “qualifiés au haut niveau” seront les premiers échelons – et dont les structures appropriées pour y effectuer un travail reposant aussi bien sur les méthodes, pédagogiques dont les élèves-athlètes ont déjà la culture sportive, contrairement à la rue qui peut certes fournir quelques éléments épars, mais naïfs sur le plan technique.Ces structures qui à la base sont des écoles de l’enseignement doivent éventuellement changer de caractères, car avec leurs nouvelles missions et il y aura une fusion entre le sport et les études que l’élève ne peut assimiler que s’ils sont adopté d’où la recherche en urgence d’un plan de scolarité étudié entre pédagogie et technicien sportifs. Ceci sans négliger la restauration, le suivi médical et le suivi de la carrière.Il reste entendu que ces écoles doivent être pourvues de terrain, salles, infirmerie et autres moyens de développement de la discipline sportive, sinon à quoi cela servirait de regrouper dans un centre. Côté technicien, il y a lieu de lui affecter un ou deux techniciens par discipline, chapeauté par un directeur technique.Les meilleurs athlètes peuvent suivre des stages ou effectuer des regroupements périodique au niveau régional, national à Draria, Tikdja… sous la houlette d’entraîneurs nationaux pour des perfectionnements ou de pré-sélection en équipe nationale ceux qui ont uniquement des aptitudes à être retenus à Alger et suivre ainsi de longs regroupements en perspectives de jeux, ou de championnats continentaux, car la méthode actuelle de stage court que ce soit ici ou à l’étranger n’apporte pour l’athlète rien de probant pour le long terme.Investir à long terme c’est mettre en place des structures, les doter, les spécialiser et les suivre continuellement. Si l’élève ne peut s’adapter au double cursus, pourquoi ne pas dispenser de l’enseignement dans le sport ?

A. Oulhadi

Quitter la version mobile