Un chantier à l’abandon

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“Je suis totalement indigne et révolté, non seulement par l’énorme retard qu’accuse la réalisation du nouveau complexe omnisports d’Akbou, mais surtout par sa transformation en lieu de débauche au beau milieu d’habitations et d’établissements scolaires”, nous dira d’emblée un jeune sportif de la localité rencontré aux abords du chantier en question, comme pour dénoncer le “laisser-faire” des pouvoirs publics.

En effet, et en se rendant sur les lieux dudit chantier, où les travaux s’éternisent depuis 2001, le commun des citoyens se rendra compte de l’énorme préjudice causé à la population sportive qui attend depuis presque une décennie pour retrouver cette infrastructure appelée pourtant à être rénovée à coups de centaines de milliards.

Il faut dire aussi que ce projet de rénovation dudit stade des martyrs confié à la défunte agence foncière communale n’était guère fait pour arranger les choses, si on ajoute à cela les dissensions et les luttes intestines qui ne cessent de miner la vie politique au niveau de l’APC.

Prédestinée pourtant au rang de wilaya déléguée, la ville d’Akbou, un des centres urbains les plus importants de la région de Kabylie de par son potentiel économique et la ZAC de Taharacht, mérite ainsi un meilleur sort de la part de ses enfants et pour ses enfants. Veiller enfin à respecter les délais de réalisation de ce projet serait alors le meilleur moyen de rendre justice à cette masse juvénile afin de se réapproprier son espace naturel de développement, d’épanouissement mais aussi de loisirs et de détente. Alors, chiche !

B. Ouari

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