Routes dégradées au chef-lieu

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La partie haute de la ville de Aïn Zaouia continue, depuis maintenant plus de huit ans, à subir des problèmes liés à l’absence de tout aménagement propre, faut-il le rappeler, à un centre urbain digne de ce nom.

En effet, les résidants de la cité des Frères-Brahimi auxquels on peut ajouter ceux du quartier appelé communément Imouhoucène sont confrontés à des difficultés à cause de l’état de délabrement, essentiellement du réseau routier, plus particulièrement la rue Aïssani-Ali, menant vers l’école des Frères-Mehani. Bien que des solutions temporaires aient été apportées à un certain temps en procédant à la pose du tuff, mais cela n’a engendré que de la frustration chez de nombreux habitants tant, que ce qui devait se faire, à savoir les revêtements, n’ont pas eu lieu.

De plus, sur un autre registre, les endroits cités sont menacés plus que jamais par le phénomène des inondations, du moment que les eaux pluviales se déversent dans la rue, soit leur parcours habituel, du fait que rien n’a été entrepris pour créer un réseau de drainage des eaux, rendant ainsi la tâche des services de la voirie plus difficile lorsqu’il s’agit d’épargner à des habitations l’infiltration des eaux.

Même constat pour l’axe routier allant de la RN30 jusqu’aux fermes Lamrani, toujours non retenus pour subir une opération de bitumage en dépit de l’importance de ce chemin, très important pour gagner la partie haute de la zone urbaine, en plus des hameaux situés près des champs agricoles, tels que Azifour et Tiwririne. Concernant les lotissements, à savoir le lotissement social et un degrès moindre le lotissement nord, mieux structuré peut être, tous les accès demeurent en l’état sans aucune évolution, toujours à cause du non-lancement des travaux de viabilisation qui devaient suivre leur création et la prolifération des constructions dont le plus important comme on le sait, demeure l’entretien et le revêtement des voies de passage des habitants. En somme, cet état de faits ne peut être changé que si les projets accordés dans le cadre de l’amélioration urbaine arrivent à être lancés.

Ce n’est qu’à cette condition que les habitants de Aïn Zaouia haut et ceux de la cité des Frères-Brahimi, pourront retrouver une vie plus plaisante loin des tracas qu’ils subissent quotidiennement.

M. H.

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