l Interpellé par un journaliste à ce sujet, qui constitue, faut-il le signaler, un handicap sérieux au développement de certaines communes rurales Hocine Mazouz, le wali de Tizi-Ouzou, étant le premier concerné rassurera. “En effet, certaines de nos municipalités ont connu des difficultés vu la variété des couleurs politiques qui composent les exécutifs. Dans ce cas de figure, chacun veut tirer la couverture de son côté, au risque de pénaliser les citoyens dans leur droit au développement et aux bienfaits de la relance économique que connaît notre wilaya”. Et de préciser : “Nous avons adopté une stratégie de manière à ne pas freiner le développement car nous avons pris à notre charge la gestion de ces communes. La budgétisation ne s’est jamais arrêtée et les chantiers continuent d’avancer le plus normalement du monde. Nous avons préféré ne pas bousculer les élus. Nous leur avons laissé le temps de s’apaiser et de trouver les solutions nécessaires et efficaces. C’est ce qui s’est finalement passé, c’est le cas de l’APC de Beni Doula, des Ouadhias… A présent, il ne reste plus qu’un seul cas de blocage, à savoir, l’APC d’Agouni Guerghrane et nous espérons trouver les mécanismes efficients pour débloquer cette APC dans les plus brefs délais. Les élus sont appelés à penser à l’intérêt de leurs collectivités avant tout. L’intérêt général doit primer.”
Hocine Taïb