Installé au carrefour de la mairie, un panneau de signalisation, interdisant aux véhicules d’effectuer des manœuvres de demi-tour; est à l’origine de bien de mécontentements.
Au lieu de faciliter la circulation automobile, déjà complexe au centre-ville de Aïn El Hammam, l’interdiction la complique davantage.
Il est ainsi fait obligation aux nombreux véhicules, venant des communes d’Ath Bouyoucef et celles relevant de la daïra d’Iferhounene, de longer, sur plus de cinq cents mètres, le Boulevard du premier Novembre, pour revenir à leur point de départ, en remontant par la rue Colonel Amirouche. Ce qui contribue, on s’en doute, à créer des bouchons au centre-ville qui reçoit de la sorte des véhicules supplémentaires. La rue de la Poste ainsi que le carrefour des horloges sont obstrués à longueur de journée.
Cependant, ce sont les transporteurs de voyageurs qui semblent les plus pénalisés. Tout en ajoutant leur lot de désagréments au mouvement des véhicules, par leur nombre (près d’une centaine); ils participent malgré eux, aux embouteillages et perdent de ce fait, un temps précieux à tourner en rond, avant de reprendre le chemin du retour.
Leur mouvement de protestation, marqué par une grève qui a duré près d’un mois, n’a pas eu l’écho escompté. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ils ont repris du service. Certains évitent alors la station et font demi-tour, bien avant d’y arriver. Par ailleurs, sur le même support, une autre plaque indique un sens interdit vers les anciennes galeries et le centre-ville.
Or, de nuit, la rue de la poste est fermée à la circulation pour des raisons sécuritaires. Un étranger non averti qui arrive au carrefour se met en infraction quel que soit le chemin qu’il emprunte.
Ne pouvant briser les barrières des services de sécurité, il ne lui reste qu’à tenter de “griller” le sens interdit, sanctionné logiquement, par un retrait de permis de conduire.
Mais à Michelet où on n’est pas à une contradiction près, on ne s’embarrassera pas d’un panneau de signalisation.
A. O. T.
