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Bras de fer entre constructeur et résidants

Les 18 logements en LSP sur les 30 prévus en face de l’APC de Aomar, risquent de ne pas connaîtrela même durée que celle mise pour la réalisation de la surélévation des 12 premières unités, faute de ne pas avoir tenu compte de l’environnement immédiat du projet. Comme il a été précisé dans un précédent article, toute la partie gauche de l’assiette foncière est limitrophe avec une rangée de maisons de la cité de Sadi Moussa, laquelle, signalons le tout de suite, n’a que la “bande de terre” pour l’évacuation de ses eaux ménagères et autres, vers l’unique regard aménagé en bordure de la route. Même avant l’attribution de cette parcelle, les locataires ne disposaient pas d’un point de chute des évacuations, ou d’une conduite selon les normes, raccordée au réseau d’assainissement. Ils se sont eux-mêmes pris en charge en traçant des rigoles allant des demeures jusqu’au collecteur. Plus tard, au lancement des travaux de la seconde partie des 18 logements, le recours de fortune où coulait dans un sillon l’eau à ciel ouvert fut barré avec l’implantation de la construction, ceci dit, une personne de Sadi Moussa cela “n’a pas été évidemment du goût des habitants, lesquels n’avaient que cette alternative. L’autre partie concernée, en l’occurrence le constructeur, n’est pas le genre qui campe sur ses positions ou qui ne cherche pas une sortie de l’impasse, c’est le type qui reste ouvert à toutes les propositions”. “La preuve, dit-il, il y a 3 sorties d’évacuations par Sadi Moussa, je les ai toutes dotées de PVC pour ne pas priver les locataires de cet acheminement”. Un procédé provisoire consistant à vider les jets de la cité vers le site qui ne résout en aucune manière la situation de départ, mais qui au contraire, reconnaît-il, “complique davantage l’affaire, nous ne parvenons pas à débarrasser l’eau vers l’extérieur”.

C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de pluie ces derniers jours, en plus de celles que nous avons déversé à Sidi Moussa, ces quantités rassemblées submergent les failles et donnent du fil à retordre au bâtisseur. “Je consacre un groupe moto-pompe et un ouvrier mais je crains que les eaux nous retardent dans cette réalisation”. En tous cas, cela fait une semaine que nous n’activons plus à ce niveau et la raison est simple : nous n’arrivons pas à dominer les eaux pluviales et celles de Sadi Moussa.

A. Chérif

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