Plus de 7 000 milliards sont consacrés au secteur à Tizi-Ouzou

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Pour M. Ait Kaci, les différents projets concrétisés au niveau de la wilaya ont sensiblement amélioré la qualité de vie dans la région. Il citera comme exemple le réseau routier. Ce dernier aura bénéficié d’un important budget en vue de sa réhabilitation durant le quinquenat 2005 – 2009. “Nous avons travaillé sur la base des besoins exprimés. Le réseau routier au niveau de notre wilaya a connu de radicaux changements allant dans le sens de sa modernisation et de son adaptation en fonction des besoins de transport et de disponibilité financières”, déclare Aït Kaci, DTP à Tizi-Ouzou. Le programme mis en place durant ladite période fait état de 975 projets dont 695 sont achevés. Cette tendance est confirmée par le premier magistrat de la wilaya, Hocine Mazouz, lors du forum Eco-Dev, en déclarant que la situation s’est beaucoup améliorée. Pour lui, la population “reparle de tourisme car les besoins élémentaires sont pris en charge”.

Pour la période allant de 2005 à 2009, le DTP avance le taux de 43% du réseau routier pris en charge, soit 2 065 km, dont 331 km de route nationale, 509 km de chemins de wilaya et 1 225 km de chemins communaux. Cependant, il reste beaucoup à faire surtout en ce qui concerne le CC qui traîne, dans certaines région. C’est le cas pour les chemins de la ville de Tizi-Ouzou et de la cité des enseignants, en face de la résidence universitaire Hasnaoua, pourtant très fréquentée.

En ces temps de pluie, des lacs d’eau gênent les automobilistes.

Les habitants du quartier se demandent à quoi sert d’avoir une APC quand elle n’assure même pas le minimum de ses prérogatives.

“Ce qui est regrettable, c’est que les quartiers des élus sont bitumés et disposent de toutes les commodités alors que nous patogeons dans la boue chaque jour que Dieu fait”, regrette un résidant des 600-Logements de la Nouvelle-Ville de Tizi-Ouzou. L’APC de Tizi-Ouzou est également montrée du doigt au lieu-dit Anar Amellal, un carrefour donnant sur le village Bouhinoune et Maâtkas via Betrouna. Là encore, la boue, une route délabrée et un calvaire au quotidien. “Que fait l’APC pour améliorer ce tronçon ?” s’indigne un citoyen du village Tassadart, à quelque 10 km du chef-lieu de wilaya. Plus loin encore, au niveau des villages reculés du chef-lieu, le constat est pratiquement le même. Le rôle des élus, et au-delà des collectivités locales, doit être redéfini à travers un cahier des charges exigeant la qualité du travail.

A. Z.

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