L’assemblée populaire de la commune d’Adekar vient de rejoindre les rangs de ses paires, qui vivent un blocage depuis leur installation à ce jour. Cela après la sortie inattendue du bloc RCD, constitué de trois élus au sein du conseil en question, en dénonçant énergiquement une gestion “des plus scabreuses” des affaires de l’APC, estiment les membres de l’exécutif.
Ainsi, dans une déclaration rendue publique, les opposants à cette gestion accusent ouvertement le premier responsable de l’exécutif, de la gestion unilatérale des différents dossiers, rejetant systématiquement toutes propositions des membres de l’assemblée.
L’utilisation de biens de la commune à des fins personnelles et la conclusion de marchés douteux. Pour enfin appeler la population locale à plus de conscience et de clairvoyance dans le choix de leurs représentants au niveau des assemblées communales dans les échéances électorales à venir.
Par ailleurs, la région de Taourirt Ighil, qui était le théâtre d’un conflit depuis plus d’une année et opposant la population des 11 villages relevant de celle-ci au P/APC, paraît loin de voir le bout du tunnel. Et surtout, quant on sait que les représentants de la coordination des comités de villages ont sollicité les autorités de la wilaya pour se charger directement de la gestion des affaires de ladite municipalité, conformément aux dispositions du nouveau code de la wilaya.
Mohamed Haddad
