En matière de couverture sanitaire, la commune de Aïn Zaouia accuse un manque, plus particulièrement au chef-lieu, classé zone urbaine au vu de sa situation sur la RN30 et sa proximité des centres urbains des communes de Boghni et de Draâ El Mizan. De ce fait, les habitants de Aïn-Zaouia, privés d’un centre de soins plus adéquat que celui existant, à savoir un dispensaire qui s’apparente à une petite salle de soins, sont contraints quotidiennement à des déplacements, soit à Boghni ou à Draâ El Mizan, pour effectuer des analyses médicales ou consulter un médecin. De plus, en l’absence d’une maternité, toutes les nouvelles naissances de la municipalité sont enregistrées ailleurs, à savoir les structures d’accueil spécialisées des daïrates limitrophes.
Même si l’on peut justifier ce manque par la baisse des naissances concernant le dernier cas, les autres aspects méritent plus d’intérêt, surtout lorsqu’il s’agit d’améliorer les conditions d’accueil des malades pour lesquels rien n’est entrepris au demeurant, sauf la mise à leur disposition d’un médecin généraliste et d’un dentiste, en plus du personnel paramédical en poste depuis plus d’une décennie.
Leur champ d’intervention se limite à assurer le minimum, du fait que les locaux qui les abritent sont exigus, une situation somme toute plus que contraignante pour accomplir sa mission de service public. Tout de même, en dépit de cet état de fait, le personnel arrive à s’acquitter de ses tâches, plus particulièrement la bonne conduite des campagnes de vaccination des enfants, à laquelle il y a lieu d’ajouter les soins élémentaires prodigués aux personnes vulnérables en attendant bien sûr la réalisation au chef-lieu d’une structure sanitaire mieux adaptée pour plus de 6 000 habitants.
M. Haddadi
