La température des prix est en hausse vertigineuse et le désarroi des familles est grandissant, la mercuriale flambe malgré la disponibilité des produits qui en général équivaut quantitativement à celle de l’année précédente.
Aux Ouadhias, sur les étals du marché des fruits et légumes, les prix affichés ont de quoi désespérer les ménages, la pomme de terre, produit de base indispensable, son prix varie entre 40 à 50 DA, la carotte 50 ; la courgette à 70 le piment à 120 DA, enfin, la tomate s’affiche à 65 DA ; du côté des fruits, l’orange maintient sa position à 130 DA, la banane à 120, pour la clémentine de premier choix, elle s’affiche à 270 et 110 DA pour le deuxième choix. En ce qui concerne les viandes, le kilo de poulet oscille entre 200 et 250 DA, pour le poisson, il varie entre 150 et 200 DA le kilo. Dda L’houcine, enseignant de profession, père de famille de quatre enfants, nous dira “j’ai plus de 25 ans de travail et encore, je n’arrive pas à vivre normalement, je n’arrive même pas à gérer mon salaire, la vie est très chère, c’est incroyable, les prix affichés, sont assez exorbitants surtout que les produits alimentaires (base) ont été également augmentés, le kilo du sucre est passé en l’espace d’une semaine de 80 à 100 DA, 20 DA de plus”.
Cette mercuriale risque de flamber encore, alors que le citoyen attend la baisse de ces derniers “le citoyen algérien ne sait plus où donner de la tête, car nous sommes dans un pays où l’on ne peut rien prévoir, nous ne savons plus comment gérer son salaire !” ajoute Cheikh L’houcine.
Mouloud Zerbout
