Les éclatements des réseaux d’égouts et des canalisations d’eau potable sont si fréquents à Aïn El Hammam que la chaussée n’est jamais sèche. Dès qu’une brèche est colmatée, une autre surgit quelques mètres plus loin, suite au mouvement de terrain qui affecte la ville.
Cette fois, c’est au carrefour de Tiqerrabine, juste à l’entrée de la ville, qu’une rupture de canalisation est signalée par les riverains. De l’eau, provenant d’un regard, s’écoule à longueur de journée, vers les champs. Entre autres désagréments, causés aux citoyens, certains se plaignent d’un manque de pression dans la conduite d’eau alors que pour d’autres la gêne vient de la chaussée constamment recouverte de boue, gênant ainsi, la circulation. Par ailleurs, l’eau se déversant sur la base d’un mur de soutènement, longeant la route nationale 15, risque de l’endommager et de ce fait causer des dommages à la chaussée. Il semblerait d’après les habitants du quartier que cette eau proviendrait d’une vanne, usagée, se trouvant sur le réseau de distribution de l’eau potable. On nous apprend par ailleurs que même si le problème dure depuis quelques années, des réparations sporadiques ont été effectuées mais toujours sans succès.
Les services de l’ADE, habituellement prompts à colmater les brèches, ne semblent pas trouver, cette fois, la solution appropriée au problème. Gageons que cela ne saurait tarder.
A. O. T.