Qui aurait cru un jour que ces terres accidentées, dominant presque toute la partie sud de Aomar, allaient recevoir autant de projets d’utilités publiques, notamment un lycée, un CEM, un CFPA, une école primaire, des logements sociaux et une Sûreté urbaine. Une direction donc que des milliers de personnes sollicitent au jour le jour en empruntant la route principale, ou ses voies secondaires, celles-ci plus particulièrement ont reçu une “attention toute spéciale” de la part des services concernés de voiries du fait qu’elles débouchent vers le CFPA et l’école primaire Mahfoudh Walid. Un intérêt à part, car avant l’inauguration du centre de formation les demandeurs et juste après les postulants, avaient le choix pour parvenir à la bonne adresse entre une traverse de 200 m, en pente et boueuse en période d’hiver, ou alors un contournement par un chemin goudronné long de 2 km, à leur regret bien sûr, ceux-ci optaient pour le second parcours. Une contrainte fort heureusement que nous avons immédiatement repéré et à laquelle nous avons dégagé quelques moyens de bord pour répondre au plus pressé à la lacune, lesquels ont consisté en la dotation du sentier d’une plate-forme constituée de carreaux en béton. Plus bas, l’infrastructure voisine du CFPA et l’école primaire Mahfoudh-Walid ouverte à la “va vite” pour éviter un en un seul mot dans les établissements existant à Aomar, cependant, cette nouvelle réalisation a pour sa part connu son lot d’imperfections, tel l’accès d’entrée prévu au-dessus d’un caniveau, qui forçait de la sorte à faire un “petit saut” pour atteindre le portail. Néanmoins, ce petit détail constaté à l’approche de la rentrée scolaire, et à quelques semaines seulement de l’épuisement du délai imparti, a été pris en charge entemps opportun en lui apportant un aménagément utile, à savoir une sorte de passerelle reliant la route à l’assiette de l’école.
Aussi, la zone en question n’a pas qu’une seule issue, il existe une autre à partir du tronçon de la RN25 reliant Aomar à Tizi Larbaâ, plus précisément juste en bas de l’embranchement conduisant vers Aomar Lekdim. Ce spacieux passage a vécu, lui aussi, un état de délabrement à certains endroits, puis il a été réhabilité lorsque la zone dont il fait partie a bénéficié du projet d’aménagement urbain. Des travaux, il y en a vraiment eu sur ce plus haut sommet de Aomar-gare, toutefois, de l’avis d’un bon nombre de citoyens, les visites répétées sur les lieux des pouvoirs publics soucieux de réceptionner les projets, ont été pour beaucoup dans l’amélioration de cet environnement.
A. Chérif
