La veille, un accord déterminant a été dégagé avec le FLN. Son chef de file, Mohand Arezki Issekounène, sera nommé délégué du P/APC, un tout nouveau poste dans la hiérarchie municipale.
Un dénouement en forme de “paix des braves” qui répond aux revendications des élus contestataires sans attenter à la cohésion de la liste du maire. Les élus contestataires réclamant le changement de la composante de l’Exécutif tandis que le maire refusait mordicus de renvoyer quiconque de ses adjoints par loyauté. C’est aussi un dénouement qui permet au maire d’asseoir plus largement sa majorité. Avec le “ralliement” des deux élus FLN et d’un autre du RND, la majorité gouvernante est désormais formée de sept élus sur onze. Les deux élus FFS et celui du RCD ne peuvent plus valablement maintenir une contestation désormais contre-productive.
C’est plus encore un dénouement qui vient répondre à une attente populaire massivement exprimée à travers notamment une manifestation organisée à l’initiative d’un collectif d’associations renvoyant dos à dos les factions en présence au sein de l’APC. Une APC dont la paralysie n’a d’égale que l’importance des chantiers auxquels elle peut s’atteler. Pas moins de 18 milliards de centimes souffraient dans la tirelire municipale faute d’un quorum délibérant suffisant.
M. B.