Ainsi, étalée sur trois jours et enrichie de diverses activités, cette rencontre culturelle débutera dès le 25 février, avec une cérémonie d’ouverture en présence du directeur de la culture de la wilaya, du directeur de la Direction de la jeunesse et des sports ainsi que du président de l’APW et un public nombreux cordialement invité.
Au menu de cette rencontre, il y a lieu de noter l’organisation d’une exposition d’articles de presse, portraits et œuvres de l’auteur de La traversée. En parallèle, l’auteur Larbi Oudjeddi dédicacera son livre : «Rupture et changements dans la Colline oubliée». Dans l’après-midi, un atelier de formation pour 25 leaders associatifs de la daïra de Chemini animé par M. Ali Zegane Ali et Laimouche Rabah, inspecteurs de la jeunesse au niveau de la wilaya de Bgayet. Et dans la soirée, c’est une pièce théâtrale qui sera présentée par l’association RAJ sur le thème : Dda Lmulud et le printemps 1980. Le lendemain 26 au matin, un cross devrait mettre aux prises les petites catégories, ouvert aux filles et aux garçons, tandis que l’après-midi sera réservée à une conférence-débat et sera animée par quelques figures culturelles telles Mrs. Younes Adli, Rabia, Balla dont les interventions seront centrées sur la vie et l’œuvre de l’auteur du Fohen. Cette conférence sera prolongée par un récital poétique ouvert aux rimeurs de la région. Le troisième jour, 27 février, un cortège partira sur les traces de Dda Lmulud vers Taourirt Mimoun où une gerbe de fleurs sera déposée sur sa tombe. Tout au long de la journée d’autres festivités sont programmées, telles un tournoi de tennis de table, la projection du film «La colline oubliée» de Abderrahmane Bouguermouh avec le présence du réalisateur et un monologue suivi d’un gala artistique animé par Oulahlou, Brahim tayeb et le groupe Akfadou entre autres.
En cérémonie de clôture, des prix viendront sanctionnés les lauréats des différents concours culturels et sportifs.
«Manifestement, quand Mouloud Mâameri se met en mouvement, c’est toute une société qui bouge !», conclut le président de l’association Imghan.
Tarik Djerroud