L’ouverture est éloquente ! Dédiées notamment à toute personne en quête de paix et de bonheur, les «1 000 pensées positives» de Kamel Henne, publiées en un petit volume chez les éditions Art’kange, ont tout pour séduire les passionnés de la lecture de tous horizons. Ce recueil de citations prend la forme d’une large nasse gorgée de pensées, d’interrogations et de maximes à la fois impressionnantes par leurs profondeurs et pétries des plus illustres références littéraires. Ainsi, tous les domaines de la vie sont passés au peigne fin ; l’angoisse, l’avenir, la connaissance, la culture… Bref, ce sont en somme 97 sujets qui ont été largement commentés par les hommes de lettres du monde entier.
Par cet ouvrage, Kamel Henne nous ouvre les portes d’un monde merveilleux et complexe où se dessine la beauté de la vie et les chemins de la félicité.
Faisant appel à l’esprit, à la philosophie et à la sagesse humaine pour éclairer les profondeurs de l’être, ce recueil instille une dose de douceur dans les cœurs et nous donne à voir la lecture avec un regard nouveau, mêlant le plaisir à la curiosité jusqu’à l’émerveillement des facultés du cerveau humain et des mystères de la création.
«1 000 pensées positives» est un large ruisseau traversé par la grâce intarissable des mots et habité par la sensualité palpitante de l’existence. «Travaille comme si tu n’avais pas besoin d’argent. Aime comme si personne ne t’avait jamais fait souffrir. Danse comme si personne ne te regardait. Chante comme si personne ne t’écoutait. Vis comme si le paradis était sur terre», lit-on sur la quatrième de couverture de la plume de Antoine Chuquet, citation porteuse d’action et d’espoir ; deux valeurs intimement liées au principe cardinal d’une vie riche et épanouie. «Heureux qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses», dit Virgile, page 39, comme s’il avait maille avec Jean Dausset qui écrivait : «Si j’ai une certitude, c’est bien celle que toute ignorance est une limitation alors que toute connaissance est une libération», page 43.
Lecture, plaisir, savoir se poursuivent dans une harmonie haletante où chaque citation fait dresser les oreilles, secoue la tête et appelle au moins à un bref moment de méditation. Pourtant, il est difficile de cerner le rôle du produit livresque. Toutefois, «L’homme peut grimper aux plus hauts sommets, mais il ne peut s’y tenir longtemps», note Georges Bernard Shaw, page 135. Donc, à quoi sert la littérature ? Demander aux dictateurs qui brûlent les livres ! «1 000 pensées positives» est une richesse, une liberté !
T. D.