Parmi tous les aménagements urbains retenus à Lakhdaria, toujours en cours de réalisation, seul le projet de raccordement du centre-ville a un nouveau réseau d’assainissement qui condamne l’accès, où s’effectuent les travaux.
La rue Lakhdari, car c’est bien d’elle qu’il s’agit, malgré toute sa réputation par le nombre d’automobilistes qu’elle accueille, reste impuissante a se libérer de cette besogne encombrante la privant de rejoindre les sorties Est et Ouest par un quelconque moyen de transport. Jusqu’à présent du fait de l’ampleur des travaux engagés par l’entreprise pour le déplacement des canalisations, il n’est permis que la marche à pied pour joindre les deux extrémités de Lakhdari qui sont les entrées de Lekouir et de Krichiche, un unique recours, ironise un résidant “qui hisse déjà Lakhdari au même niveau que la rue d’Isly à Alger”.
Toutefois, de l’avis d’un bon nombre de citoyens de l’ex-Palestro, si on avait barré entièrement le tronçon, creusé des tranchées de bout en bout, et posé des buses tout le long, on aurait crée une asphyxie jamais connue dans la ville des gorges. Le pire donc a été évité en procédant par étapes, la première a démarré du stop des véhicules venant des autres wilayas du centre jusqu’à hauteur de la place Djeninat, en raison, explique mon interlocuteur “de la déviation donnant vers le centre-ville par le lycée Si El Houès”. Après cela, on est passé à la deuxième tranche, qui n’est autre que celle que nous sommes en train d’exécuter ces jours-ci, allant de Djeninat jusqu’à d’entrée vers le marché trabendo de Lakhdaria. Lequel mini parcours est en voie de finition, la pose des buses et le reblayement sont presque achevés. Alors, il restera pour débloquer définitivement la rue principale Lakhdari à attaquer le pan de route partant de Sarage-Baker vers Lekouir, l’endroit où sont implantées les institutions de l’APC, l’ancienne mairie, l’agence foncière, la BDL, et l’ANEM, rien que cela, un coin très névralgique, note le citoyen “où on va certainement grincer des dents”.Un projet d’utilité publique dont a grandement besoin Lakhdaria pour mettre fin aux appels incessants de sa part adressés à l’ONA pour le débouchage des canalisations, mais qui d’autre part suscite de l’inquiétude, termine le concerné “quant à la lenteur avec laquelle on intervient sur le terrain”.
A. Chérif
