l Une étoile dans le firmament de la chanson kabyle, Zaïm, né a Anmal, une petite commune dans la wilaya de Boumérdes en 1976, tente de s’accrocher et force de constater qu’il s’y prend très bien et y réussit. Dès son âge, Zaïm de son vrai nom Lamali Naïm vit dans un monde de musique. Son père puis son frère jouaient de la guitare et Naim en spectateur savourait de jour en jour, ce milieu qui lui donna, dès l’âge de 14 ans, un goût avancé de l’art musical. A 17 ans, pour son premier essai, il se rend à Tizi Ouzou dans un studio d’enregistrement où pour des problèmes techniques, son produit, une cassette de plusieurs chansons ne paraît pas. Loin de perdre confiance en cet art, qu’il affectionne tant, il s’oriente vers la chanson en adhérant dans une association culturelle, il donne des galas et soirées… Tout en persévérant dans son action et en autodidacte avéré, il se lance dans l’écriture des chansons où il est auteur et compositeur. En 1996, il se forme un groupe de musique professionnelle dénommé “Palikaâz” et donne des galas à travers le territoire national, comme il participe à plusieurs festivals, à Oran, sur la musique moderne et à Djelfa, dans le cadre de la caravane sur la réconciliation nationale. Sans le connaître, ni l’approcher. Zaïm reconnaît en Rabah Asma, sons maître comme il s’inspire d’Ait Menguellat. Avec plusieurs produits en langue amazighe et comme il aime le repèter, sa préférence va vers la chanson chaâbie sentimentale et universelles mais force est de constater une préférence du marché vers la chanson rythmique plus attrayante pour la gente féminine et plus particulièrement la jeunesse. Allant de succès en succès, avec un public de fans toujours plus nombreux, Zaïm, se met à la page en prenant des cours de solfège, façon de s’imprégner d’avantage des régles de cet art qu’il aime pardessus tout et promet des surprises à ses admirateurs et admiratrices par la parution dans un futur proche, d’un produit “style Zaïm” et d’un autre spécial fêtes. Alors, bon vent Zaim !
Ath Mouhou
