L’unité de Protection civile tarde à voir le jour

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La commune de Beni Douala souffre d’une myriade d’infrastructures publiques, nécessaires et vitales pour une population qui espère une vie un peu confortable ; parmi celles-ci, à titre d’exemple, une unité de Protection civile. En effet, la localité d’Ath Douala dont le nombre d’habitants dépasse les 23 000 âmes, ne dispose pas d’unité de Protection civile, ce manque s’est avéré à maintes fois très préjudiciable ; plusieurs personnes ont eu le malheur d’être la proie des flammes des incendies de forêts qui se sont déclarés presque chaque été, et d’accidents divers (route…) ; les habitants ont dû attendre des heures et des heures avant qu’elles ne soient secourus ou transportés vers l’hôpital. Ils n’ont eu de cesse de réclamer l’ouverture de cette infrastructure de prévention et de sauvetage, surtout que cette municipalité est reliée à plusieurs axes. En dépit de son classement comme une zone à risques, selon le plan Orsec, et le nombre important d’accidents qui s’y sont produits, n’ont malheureusement pas suffi pour interpeller la conscience des responsables concernés “Les secours qui viennent pratiquement des régions limitrophes, arrivent souvent en retard, à chaque fois qu’il y a accident ou incendie, les gens n’ont qu’à retrousser leurs manches pour l’affronter. Nous ne sommes secourus par personne, nous sommes souvent livrés à nous-mêmes”, déplore un citoyen de Tagmount ou Karouche. Sur le terrain, le projet d’une unité de la Protection civile a été inscrit en 2006, située à Agoumamoun Ichardiouène POS 6. Ce projet est en cours de réalisation, les travaux ont atteint 50% du taux d’avancement. A signaler que ledit projet a bénéficié d’une rallonge de 10 millions de dinars (les VRD). “Devant l’importance de cette opération, nous sollicitons la direction de la Protection civile d’entamer les travaux de VRD dans les plus brefs délais”, a-t-on appris auprès de l’APC.

Mouloud Zerbout

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