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Un poteau électrique au milieu de l’assiette

L’actuelle opération de décapage qui a lieu à Tizi L’vir, est en train de s’effectuer avec minutie par le conducteur de travaux ; celui-ci ne tient pas à s’attirer des ennuis à cause du poteau électrique se dressant au beau milieu de l’assiette. Si jamais l’engin “ball” touche à ce poteau électrique implanté sur ce lot de terrain qu’on aurait dégagé pour recevoir un projet de construction de logement la société LSL, Sonelgaz de Lakhdaria, fera une de ces scènes jamais vécues par le personnel de l’entreprise du bâtiment.

C’est normal, l’entreprise de distribution de l’énergie n’aimerait pas être à l’origine d’une descente dans la rue, où se regrouperaient auquel cas les résidants de Tizi L’vir, la cité Rezig et de Lekair, du fait que le poteau dont on “prend bien soin” est relié aux six autres charpentes de bois alimentant les quartiers sus-cités. Il suffirait qu’on bouscule juste légèrement celui où ont lieu les travaux de décapage, pour que tous les autres s’inclinent à leur tour vers le sol et alors bonjour les dégâts. Par excès de précipitation, ou encore par crainte de voir brusquement ce scénario se reproduire à tout instant lors de l’exécution de la tâche, il a été décidé par mesure de sécurité d’apporter un soutien à “l’objet fixé par Sonelgaz, seulement il y a eu trop d’exagération, l’intervention qu’on voulait rassurante, et protectrice, s’est transformée en acte dépourvu d’’intelligence, voire irréfléchi.

En effet, à force de remonter des quantités de terre tout autour du poteau électrique en vue de mieux le tenir et l’enfoncer, on l’a de la sorte presque entièrement enterré, et ainsi couvert il donne une image d’un monument funéraire, ou plus exactement d’un mausolée. Ce qui constitue évidemment un sujet de discussion à Lakhdaria où les gens au courant de cette nouvelle, ne manquent pas de “rire à en mourir de cette nouvelle création.

A. Chérif

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