Boumerdès

Partager

A l’appel des syndicats Cnapest et Unpef, la grève d’une semaine renouvable a été largement suivie à partir d’hier, dans les différents établissement scolaires de Boumerdès. A l’exception du lycée de Hammadi, les 29 autres établissements secondaires de la wilaya sont pratiquement à l’arrêt, a expliqué un responsable local du syndicat Cnapest. Et d’ajouter, que “cette fois-ci, notre grève s’apparente à une riposte à la tutelle, qui veut induire en erreur l’opinion publique par médias interposés, en exposant les nouvelles mesures relatives à la revalorisation du régime indemnitaire des employées de l’éducation.” De nombreux professeurs, non affiliés pourtant à un quelconque syndicat, ont adhéré à ce mouvement de grève, juste pour défendre leur dignité et refuser qu’on dévoile leur fiche de paie, a-t-il renchéri. “A proprement parler, il n’y eut aucune augmentation significative de nos salaires, d’autant que les pouvoirs publics n’ont fait, jusque-là, qu’intégrer la prime de rendement individuel d’un taux de 40% chaque semestre, dans le calcul du nouveau régime indemnitaire.” La prévision est fournie par le porte-parole du Cnapest, Messaoud Boudiba. Celui-ci fait remarquer que l’augmentation dont on parle est dérisoire, puisque les autres primes introduites ne dépassent guère les 10% En égard aux insuffisances constatées, le gros des enseignants est décidé à poursuivre sa protesta, sous forme de grève d’une semaine reconductible. Et lors des AG, tenues hier, notamment au niveau des lycées de la wilaya, les professeurs ont exprimé l’intention de s’en remettre au premier magistrat du pays, pour faire prévaloir leurs droits professionnels. En plus de la revalorisation des salaires, on réclame aussi le droit à la médecine du travail et aux protestations sociales, chasse gardée jusque-là de la FNTE.

Salim Haddou

Partager