Caractérisée par la présence de vastes massifs montagneux et forestiers qui occupent de vastes parties de son territoire, la commune d’Ouzellaguen ne bénéficie pas à ce jour d’un centre de la Protection civile. Défavorisée par cette topographie ingrate, ladite circonscription est pénalisée par son relatif éloignement de la caserne de pompiers d’Akbou à laquelle elle est rattachée. D’autant plus qu’un seul centre n’est guère suffisant, surtout au plus fort de la canicule où les incendies qui se déclenchent un peu partout rendent la tâche beaucoup plus ardue pour les soldats du feu qui ne savent plus où donner de la tête. A peine dépêchés sur les lieux que les flammes ont déjà ravagé de larges parcours. Mais leur disponibilité est aussi sollicitée en cas d’accidents, qu’ils soient domestiques ou qu’ils surviennent sur la route. Car il faut savoir que leur présence en ces moments d’extrême urgence s’avère éminemment nécessaire pour secourir les lots quotidiens de victimes. Naguère dotée d’un poste d’intervention rapide implanté à Laâzib, à mi-chemin entre Ighzer-Amokrane et Akbou, l’agglomération d’Ouzellaguen a fini par se résigner à la disparition de cette petite unité. En effet, celle-ci a dû être fermée il y a de cela une dizaine d’années en raison de la dégradation de la situation sécuritaire avant de subir un délabrement irréversible pour être complètement rasée. Au vu de tous ces facteurs réunis, n’est-il pas temps que l’on pense à une solution rapide et tranchante à cet épineux problème ?
Aomar Touahri